«Grand hôtel» : mystères au palace

Un casting 5 étoiles pour cette saga de rentrée © TF1

Avec un casting cinq étoiles, la saga familiale «Grand hôtel» a pour décor un palace de Saint-Jean-Cap-Ferrat. Premier épisode à découvrir ce dimanche à 20h50 sur La Une, avant TF1 jeudi.

Débuté en janvier, interrompu en mars et repris en juin, le tournage de la minisérie à gros budget «Grand hôtel» n’a pas été une sinécure. Deux réalisateurs se sont succédé derrière les caméras. Yann Samuell («La Guerre des boutons») a porté le projet et a dirigé la première partie avant les deux mois d’arrêt pour cause de confinement. Jérémy Minui («Balthazar») a repris le flambeau et redynamisé les équipes.

Cette saga faite de secrets et trahisons compte huit épisodes. Adaptée de la série espagnole éponyme diffusée en 2011, la version française coproduite par TF1, si elle reprend l’intrigue du scénario original, délaisse le film en costumes et ne se situe pas au début du XXe siècle. Elle plante son décor sur la Côte d’Azur et suit le ténébreux Anthony Costa (Victor Meutelet, vu dans «Le Bazar de la charité»). Il se fait embaucher comme serveur dans le palace majestueux de la famille Vasseur, bien décidé à retrouver sa sœur, femme de chambre, disparue quelques mois plus tôt dans de mystérieuses circonstances.

Casting cinq étoiles

Le casting réunit une tripotée d’acteurs, toutes générations confondues, d’Anny Duperey (amie de la famille), Hippolyte Girardot (homme d’affaires), Gwendoline Hamon (gouvernante générale) et Bruno Solo (concierge), à Solène Hébert, Alain-Fabien Delon, Flore Bonaventura (femme de chambre), Marie Kremer et Virgile Bramly (directeur).

«Bien que les décors des studios de Bry-sur-Marne soient très beaux, tout a pris une dimension différente en arrivant dans ce palace de Saint-Jean-Cap-Ferrat chargé d’histoire, immense, avec une vue sur la Méditerranée à couper le souffle. Cela a dénoué beaucoup de choses dans nos esprits et développé encore plus notre imagination», explique Solène Hébert (29 ans), alias Victoire Lazzari dans «Demain nous appartient». Elle prête ses ravissants traits à Margaux Vasseur, l’une des héritières de l’établissement de retour au bercail après cinq ans à l’étranger.

Carole Bouquet, la machiavélique

En tête d’affiche, Carole Bouquet incarne Agnès Vasseur, une femme autoritaire à la tête du palace et mère de trois enfants. Absente des petits écrans depuis «La Mante» (2017), l’actrice de 63 ans a volontiers délaissé ses vignes de l’île de Pantelleria (Sicile). «Jouer une méchante avec un grand sourire, c’est tout à fait le genre de rôle qui m’amuse ! Agnès peut être perçue comme un monstre qui n’a pas conscience de ses actes. Toutes les scènes où ses proches lui font des reproches sont savoureuses. Elle n’est ni bouleversée, ni déstabilisée. Incarner un personnage qui commet des atrocités, mais qui est en apparence charmant et poli, est très plaisant. En plus, c’était un rêve absolu de travailler à Saint-Jean-Cap-Ferrat !»

Cet article est paru dans le magazine Télépro du 27/8/2020

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