Le Breton sera face à Samuel pour la finale de la 10e saison de «Top Chef», lundi soir, sur RTL-TVI.
Comment qualifiez-vous votre parcours ?
Il y a une belle évolution. Je suis parti en bas de l’échelle, et je termine en finale. Des belles épreuves et des belles rencontres.
C’est ce à quoi vous vous attendiez ?
Oui, presque… Il y a des choses pour lesquelles on s’y attendait, et on les a retrouvées. Dans l’ensemble je ne m’étais pas trop imaginé comment ça allait être. À côté de la cuisine, il y aussi la partie télévisée. Je ne me suis pas pris la tête, et voilà où ça m’a mené.
Qu’est-ce qui vous avait motivé à vous inscrire ?
C’est la production qui m’a contacté pour participer, et avec ma compagne, on en a discuté. Je me suis finalement lancé et advienne que pourra.
Se comparer à d’autres chefs, c’est facile ?
Je suis arrivé avec mon bagage, et ce que je savais faire. J’ai tout misé sur ça, en essayant d’amener un peu plus, grâce au Chef Sarran qui m’a poussé à aller chercher d’autres choses.
Quelle épreuve vous a le plus mis en difficulté ?
Le premier «trompe-œil» et le monochrome. C’est vrai que je n’arrivais à rien, mais à chaque fois, et pourtant, j’ai sorti la tête de l’eau.
Samuel est revenu dans la course plus requinqué. Il vous fait peur ?
Non, pas du tout. J’ai autant voulu que lui qu’il revienne. Je me suis battu aussi pour ça. On était ensemble pour cette épreuve des éliminés. Samuel était parti trop et il avait encore des choses à montrer. J’étais persuadé qu’on était capables d’aller jusqu’au bout. Et c’est ce qu’on a fait.
Vous avez été compères dans la même brigade, c’est plus difficile de l’affronter ?
C’est vrai qu’on connaît chacun nos faiblesses et nos points forts. On ne jouera pas là-dessus pour la finale. On reste copains et on s’apprécie. Chacun fera son menu en pensant à nous, et ce qu’on veut transmettre. Ce sera le meilleur menu qui gagnera…
Comment l’appréhendez-vous cette finale ?
C’est le temps imparti pour sortir 100 couverts. La cuisine, on la connaît…
Vous vous êtes entraîné ?
Ce sont des plats que je connais donc ça devrait aller. Je les ai déjà faits avec ma brigade, et Marlène, ma compagne.
Entretien : Pierre Bertinchamps
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