Juan Arbelaez : «La télévision a désacralisé la cuisine»

Les deux chefs, dont la réputation n'est plus à faire, ont décidé de s'affronter en cuisine © TF1

Dans «Cuisine impossible» à 21h05 sur TF1, Julien Duboué et Juan Arbelaez partent à l’étranger pour reproduire, à l’aveugle, un plat traditionnel local qu’ils ne connaissent pas.

À l’occasion du retour du concours culinaire, nous avons rencontré les deux jeunes chefs, qui se lancent à nouveau un incroyable défi. Une interview placée sous le signe de l’amitié, la passion et le partage.

Pourquoi avez-vous accepté de réitérer l’expérience ?

Julien Duboué : Je souhaitais prendre ma revanche après cette petite défaite lors du premier round ! Partager cette aventure humaine avec Juan est important pour moi car il est un ami proche.

Juan Arbelaez : Je devais remettre mon titre en jeu ! Vivre cette expérience est si riche sur le plan émotionnel. Nous nous connaissons depuis une dizaine d’années. Notre amitié est la colonne vertébrale de ce programme.

Quelle cuisine étrangère aimeriez-vous apprendre ?

J.D. :Je rêverais d’aller à la pêche aux crabes sur des lacs gelés, de les cuire et les cuisiner avec un fin connaisseur. La cuisine scandinave m’attire car elle est essentiellement basée sur un produit et une cuisson.

J.A. : J’ai toujours été intrigué par l’Asie. Mon ingrédient de prédilection est celui que je ne connais pas encore.

Selon vous, la télévision a-t-elle changé le regard du grand public sur la cuisine ?

J.D. : Je pense qu’elle a eu un impact important. On l’a vu, on l’a senti et on l’a vécu de l’intérieur. J’ai eu beaucoup de chance en ouvrant mon premier restaurant à 26 ans. Mon exposition médiatique n’y est pas étrangère.

J.A. : La télévision a énormément désacralisé la cuisine et l’a rendue plus accessible. Les programmes culinaires offrent souvent un regard moins sérieux sur cet univers complexe, plus taquin aussi. Mais le métier de cuisinier demande beaucoup d’exigence et de rigueur. Parfois, la télévision donne une image un peu trop glamour alors que dans une cuisine il fait 35 à 40 °C, on se brûle, on se pique… C’est «l’envers du tablier» !

Retrouvez l’intégralité de cette interview dans le magazine Télépro du 30/07/2020.

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