«Kate Bush, la sorcière du son» : la plus mégalo des timides

Kate Bush maîtrise son image de A à Z © Arte

Ce vendredi à 22h35, Arte consacre un documentaire à l’énigmatique chanteuse.

Elle aime se définir comme «la plus mégalo des timides». Kate Bush compose, écrit, chante, danse, réalise et produit ses clips. Sur scène, l’artiste si réservée, presque sauvage à la ville, se métamorphose.

«La musique et moi, c’est pour la vie. J’en ferai jusqu’à ma mort. C’est ma raison d’être : travailler et explorer», confie-t-elle dans ce documentaire consacré à sa longue carrière.

Elle avait tout juste 20 ans lorsqu’elle a révolutionné les codes de la pop. En 1978, avec «Wutherings Heights», elle devient la première femme auteure et compositrice à se hisser en tête des hit-parades européens. Son premier album se vend à un million d’exemplaires, sa carrière est lancée. Suivront des tubes comme «Babooshka», «Running Up that Hill», «Violin», «Don’t Give Up» en duo avec Peter Gabriel…

D’une incroyable créativité, dotée d’une voix unique, elle est surnommée «la sorcière du son». Au fil de sa carrière, elle a géré de longues pauses, publiant seulement une dizaine d’albums jusqu’en 2011 et «50 Words for Snow». Elle a entretenu sa légende d’artiste perfectionniste et mystérieuse, éprise d’ésotérisme et de liberté.

En 2014, Kate Bush s’est produite durant vingt-deux soirs à Londres, une première depuis 1979 ! Elle y avait interdit la présence de caméras. Elle fête ses 62 ans le 30 juillet. 

Cet article est paru dans le magazine Télépro du 23/7/2020

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici