«La Dame de chez Maxim» : le grain de folie de Feydeau

Léa Drucker rend à Feydeau ses lettres de noblesse © France 5/La Compagnie des Indes

Une pièce à (re)découvrir ce vendredi à 20h55 sur France 5.

Ce classique de Georges Feydeau démarre sur une situation croquignolesque. Un homme se réveille au lendemain d’une fête bien arrosée et découvre dans sa chambre une femme qui n’est pas la sienne… C’est la Môme Crevette, une ravissante danseuse du Moulin-Rouge ! Et le spécialiste des adultères, des amants dans le placard et des couples en crise s’est régalé en écrivant «La Dame de chez Maxim», jouée pour la première fois en 1899.

Cette version de décembre 2019, enregistrée au Théâtre de la Porte Saint-Martin, à Paris, réunit Léa Drucker et Micha Lescot dans une mise en scène de Zabou Breitman.

«Les quiproquos sont à répétition. Ils ne s’arrêtent jamais», s’exclame Zabou. «La gouaille de la Môme, incarnée par Léa Drucker, n’est pas factice. Elle n’en fait pas des caisses. Et je tenais à ce qu’elle soit toute mignonne, un petit bonbon à croquer. Et puis, je voulais aussi que cette pièce ait un côté feu d’artifice, avec des farandoles, des décors qui montent, descendent, vont de travers… Feydeau avait ce grain de folie.»

Léa Drucker dévoile tout son génie comique. «Mon personnage n’a pas les codes, les bonnes manières, mais elle est spontanée, marrante. Les hommes l’aiment bien, elle est amusante. Je suis partie de l’idée d’une femme assez enfantine et espiègle», témoigne-t-elle.

Cet article est paru dans le magazine Télépro du 31/12/2020

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici