La Journée de l’Europe avec Netflix

La plateforme de streaming se diversifie par son catalogue international. Il est possible de voyager d’Italie à la Norvège en seulement un clic. À l’occasion de la Journée de l’Europe, focus sur les séries européennes qui valent le coup d’œil…

Norsemen (Norvège)

Pitch : En 790 avant notre ère, les Vikings de Norheim emploient leur temps à voler, piller, réduire leurs prisonniers à l’esclavage et résoudre les problèmes par la violence.

Notre avis : Mélange entre l’univers de «Vikings» et l’humour décalé des «Monty Python», cette série norvégienne surprend. Caustique et décalée, elle est à voir au second degré !

Into the Night (Belgique)

Pitch : Sylvie est en deuil après la mort de son fiancé. Elle se rend à l’aéroport de Bruxelles et prend un billet pour Moscou. Ses plans changent lorsqu’un homme armé s’introduit dans l’avion et force le pilote à démarrer et à se diriger vers l’ouest. Selon lui, les rayons du soleil tuent les êtres humains. Les passagers s’aperçoivent qu’il dit vrai et doivent redoubler d’ingéniosité pour survivre.

Notre avis : Scénario, mise en scène et multiculturalité font d’«Into the Night» une véritable réussite. La course contre-la-montre face au soleil est très bien ficelée, malgré des scènes de flashbacks en début d’épisode dont on se serait peut-être bien passé.

Les 7 vies de Léa (France)

Pitch : Au cours d’une balade, Léa tombe sur le corps d’Ismaël, un ado disparu il y a trente ans. Au moment du couché, elle se voit projeter en 1991, dans le corps d’Ismaël. Cette expérience, elle la vit sept fois, dans la peau de différentes personnes en lien avec sa mort. Elle enquête et tente d’empêcher l’irréparable…

Notre avis : Adaptée du roman «Les 7 vies de Léo Belami» de Nataël Trapp, la série française associe drame, science-fiction et genre policier. Le combo fonctionne à merveille, même si le concept de voyage temporel n’a rien d’original. L’intrigue, menée tambour battant, est menée par la voix off de la sensible Raïka Hazanavicius.

Unorthodox (Allemagne)

Pitch : À Williamsburg, Esty grandit avec sa tante et sa grand-mère. À 17 ans, elle est promise à Yanky, un jeune homme, juif lui aussi, de bonne famille. Elle apprend à être «une épouse dévouée» jusqu’au jour où elle apprend qu’elle est enceinte. La jeune femme fuit sa communauté et rejoint Berlin. Son mari et son cousin s’envolent aussi pour l’Allemagne afin de la retrouver et de la ramener, «là où est sa place».

Notre avis : Basée sur la vie de Deborah Feldman, la minisérie aborde avec subtilité le quotidien d’une communauté rarement représentée à l’écran. Du mariage arrangé aux prières quotidiennes, en passant par les réunions de famille, le système est décrit dans les moindres détails !

Baby (Italie)

Pitch : Lassées de leur famille et de leurs camarades, deux ados issues des beaux quartiers de Rome commencent une double vie dans l’univers sombre de la capitale.

Notre avis : Inspirée d’un scandale italien datant de 2014, la série italienne apporte son lot d’émotion. Si elle aborde des sujets graveleux, elle n’est pas voyeuriste. Chaque scène est réalisée avec subtilité et sensibilité.

Sexify (Pologne)

Pitch : Étudiante ambitieuse en informatique, Natalia rêve de remporter un concours prestigieux. Sa réussite repose sur la création d’une application innovante qui comblera la curiosité et les besoins sexuels de ses semblables. Le problème, c’est qu’elle s’y connaît en programmation, mais très peu en sexe…

Notre avis : Par le biais d’un trio d’actrices méconnues et talentueuses, «Sexify» aborde avec subtilité ce sujet encore tabou au XXIe siècle. La série ne baigne pas dans le cliché des nanas sûres d’elles, que du contraire, puisqu’elles disposent toutes de mœurs sexuelles distinctes.