Avec 534 répliques, Jacques van den Biggelaar tient un des rôles les plus importants dans «Le Fusible», la nouvelle pièce du Télévie. Il y incarne un informaticien, Michel, ami et confident gaffeur d’un homme d’affaires (Luc Gilson) qui a décidé de changer radicalement de vie.
À l’occasion de la représentation en direct, ce dimanche soir, 20h40 sur RTL-TVI, l’animateur d’«I comme» s’est confié à Télépro.
Vous vous êtes inspiré de Pierre Richard pour ce rôle ?
C’est vrai que je suis le niais, l’innocent… Mon ami et moi sommes associés dans une boîte que l’on a créée ensemble. Et Paul a une vie tellement trépidante avec une femme et une maitresse. Il s’est embourbé dans un tas d’histoires. J’essaie de le sauver parce que ça me sauve aussi. Finalement, j’ai besoin de lui, mais je l’enfonce plus qu’autre chose. Je suis un vrai boulet !
L’auteur sera dans la salle lors de cette captation en direct…
Ça me fait un peu flipper… Il y a déjà le stress d’être sur les planches auquel on ajoute le stress du direct et du créateur. On passe d’un public en salle à un très large public de la télévision. Il n’y a vraiment pas de droit à l’erreur. Cette captation, ce sera la seule trace de la pièce.
Michel Devillée, c’est un peu vous dans la vraie vie ?
À trop vouloir faire le bien, je le fais mal. Je suis un bélier, donc je fonce, mais c’est parfois dans la mauvaise direction. (rires) Je suis dans l’action avant d’être dans la réflexion. Ça m’a joué des tours. Il y a une expression qui dit que pour trouver une bonne solution, «on va dormir dessus».
Ça vous a porté préjudice ?
Quand l’humain me met en confiance, je me laisse embarquer. Je suis la victime type des arnaques sur Internet…
Extraits d’une interview parue dans le magazine Télépro du 13/02/2020
