La rentrée de LN24 : deux nouveaux visages et une matinale du week-end

Thibaut Roland va faire des infidélités à la RTBF © LN 24
Pierre Bertinchamps Journaliste

Jean-Pierre Martin et Thibaut Roland arrivent sur LN24, et la chaîne d’information mise sur la finance et l’économie pour attirer plus de monde.

C’étaient les surprises de la conférence de rentrée de LN24, ce lundi matin. Ex-journaliste (à la retraite) de RTL, Jean-Pierre Martin arrive sur la chaîne. Passionné d’actu internationale, c’est tout naturellement qu’il reprend «Le Mag Inter» du mercredi à 17h10, jusqu’ici présenté par Stéphane Rosenblatt.

Encore plus surprenante est l’arrivée de Thibault Roland. Ça fait plus d’an que les parties se faisaient les yeux doux. D’emblée, précisons qu’il restera à la RTBF, dans «On n’est pas des pigeons», comme depuis trois ans. Sur LN24, le journaliste présentera «C’est direct». Chaque soir sur le coup de 20h, LN24 ouvre la porte à toutes les infos et à toutes les opinions avec une seule condition : qu’elles s’expriment sans détour, en allant droit au but. Le croisement de l’actu directe et du débat direct. Et les débatteurs seront de poids : Jean-Michel Javaux, Christine Defraigne, Joëlle Milquet, Louis Michel, Théo Francken, François Gemenne, Laurette Onkelinx et Olivier Maingain.

Samedi et dimanche aussi !

Les week-ends, LN24 accueille une nouvelle matinale : «Cause toujours : la matinale» (8-11h) avec Brigitte Weberman. La samedi sera plutôt culturel et dédié aux bons plans et à l’agenda du week-end, avec un invité ; et le dimanche, on va nourrir le corps et l’esprit, sous toutes ses formes.

Année d’élections présidentielles en France, c’est Stéphane Rosenblatt qui s’y colle. Et il aime plutôt ça puisqu’avant de diriger la rédaction de Bel RTL en 1991, il était correspondant à Paris. «Objectif Elysée», un nouveau rendez-vous pour tout savoir sur les enjeux politiques, économiques et diplomatiques qui se jouent au sommet, chez nos voisins, qui est prévu dès novembre.

Côté éco, deux nouvelles émissions. Tout d’abord, «La Belgique se relance» avec Charlotte Baut. Une série de 40 émissions spéciales pour donner la parole à tous les acteurs de la scène économique en Belgique. LN24 consacrera plusieurs semaines thématiques découpées par provinces. Celles-ci débuteront dès fin septembre et se poursuivront en 2022. L’autre nouveauté, c’est «Parlons cash». 48 minutes, le vendredi soir, pour faire le point sur la semaine écoulée et les perspectives de la semaine à venir. Ce nouveau magazine sera LE rendez-vous des investisseurs, des débutants aux plus chevronnés.

Enfin, toute la mobilité sera dans «En route». En compagnie de leurs invités, Cindy Legros et Michaël Denutte répondront à toutes les questions concrètes que se posent les Belges sur comment se déplacer aujourd’hui au regard des défis qui nous attendent.

Des succès confirmés

On ne change pas les programmes qui cartonnent comme «La Matinale» de Catarina Letor et de Martin Buxant. Ou «Les Visiteurs du soir» de Jim Nejman. Reviennent aussi le «Doc LN24» (dimanche), «Game On», «The John Late Show», «50’ avec» ou «Le Mag de l’immo». Soit un catalogue de 20 programmes hebdomadaires…

Toute la journée, ce sont 9 rendez-vous d’infos en direct, de 6h30 à 23h. Le «Journal de la nuit», de Nicolas Pipyn, à 23h, est d’ailleurs le dernier JT soir du paysage audiovisuel belge. Pivot entre «C’est direct» et «Les Visiteurs du soir», l’édition de 21H sera également renforcée.

Sur le web, la chaîne lance LN24+. Chaque semaine Brieuc Beckers donne les clés pour comprendre les principaux sujets d’actualité : décryptages, analyses, rencontres, débats… Il remet l’actualité dans son contexte à travers des formats modernes et innovants.

Deux ans déjà !

Après deux années d’existence, les voyants sont presque tous au vert. Les objectifs audimétriques sont dépassés avec 2 % de parts de marché sur 25-54 ans, soit 132.000 téléspectateurs quotidiens. Là, où c’est plus compliqué, c’est au niveau financier puisque la chaîne a été lancée six mois avant la crise du covid. L’année 2021 sera donc l’année dite «zéro», et c’est à l’horizon 2023 que les finances doivent être dans le positif. Selon la direction, les tendances semblent bonnes…

Sur la FM et le DAB+, pour LN24, c’est toujours le silence radio. Le dossier est entre les mains du Conseil d’État qui devrait statuer avant la fin de l’année dans le conflit qui oppose la chaîne info et DH Radio sur l’attribution du réseau U2 par le CSA.

Située à Evere (Bruxelles), face à RTL House, la rédaction de LN24 emploie une trentaine de personnes.

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