Comme chaque début du mois, Netflix publie la liste de ses nouveautés. Avril a rythmé au son de «La Casa de papel», «After Life», «Community» et… «La Terre et le sang». Ce polar de Julien Leclercq s’est fait désirer. En vaut-il la peine ? Critique.
Said, gérant d’une scierie, apprend qu’il est atteint d’un cancer. Il a dédié toute sa vie à l’entreprise familiale et souhaite vivre ses derniers instants sans tracas. L’un de ses employés cache une voiture remplie de drogue dans l’un de ses hangars. Les ennuis ne font alors que commencer… Le cartel de drogue se rend à la scierie et est prêt à tout pour retrouver son bien.
La guerre est déclarée
Dès qu’il est question de drogue, il n’y a jamais de pitié. Et c’est bien ce qui se passe dans le film «La Terre et le sang». Le thriller suit en montage alterné un bon père de famille malade et un cartel sans scrupules. Et quand les deux se rencontrent, c’est l’explosion !
Si le film de Julien Leclercq («Braqueurs») n’apporte que très peu d’action, la tension et le suspense rendent le long métrage anxiogène. Intrigue, image sombre, musique, bruitage et silence pesant forment un tout à couper le souffle. Attention, certaines scènes sont violentes, voire même gore, et peuvent choquer les plus sensibles.
Ce rendu pointu est malheureusement délaissé par un manque de développement et de profondeur des personnages. En 1h20, difficile de faire mieux…
Sami Bouajila («Omar m’a tuer», «Les Témoins») et Sofia Lessafre («Pour vivre heureux», «Les Misérables») forment un tandem père-fille surprenant. Leurs jeux d’acteur permettent une immersion totale dans cette chasse à l’homme. Une réalité brute qui fait froid dans le dos…
En bref, «La Terre et le sang», soit on adore, soit on déteste. Pour vous faire votre propre opinion, rendez-vous sur Netflix.
La bande-annonce :
