«La Vérité si je mens ! Les débuts» (Plug) : le péril jeune du Sentier

On ne prend pas les mêmes, mais on recommence © La Vérité Production

Raconter la jeunesse de Dov, Patrick, Yvan et Serge, la joyeuse bande d’amis de «La Vérité si je mens !», c’est l’idée du 4e volet de la saga, diffusé mardi sur Plug.

Sortis en 1997, 2001 et 2002, les précédents épisodes ont été vus par plus de 17 millions de spectateurs. En 2018, les scénaristes et producteurs, Gérard Bitton et Michel Munz, ont donc opté pour un préquel qu’ils ont choisi de réaliser eux-mêmes.

Retour dans les années 1980. Patrick n’est pas encore entrepreneur à succès, mais un fils à papa. Le séduisant Dov sèche le lycée pour s’épanouir auprès d’une quadragénaire mythomane. Serge, le roi de la malchance, ment déjà comme un arracheur de dents. Et Yvan prend de l’assurance au vidéoclub. Seul rescapé du casting original, Gilbert Melki campe le père de son personnage, Patrick. «Serge est inspiré de quelqu’un que nous avons connu. Il était mytho, il a eu des problèmes d’argent et il avait la capacité de se sortir brillamment des situations les plus terribles», se souvient Gérard Bitton. «Ici, la scène de l’oral du bac, avec une minerve pour attirer la sympathie du prof, est véridique. Et il a eu son bac, avec mention en plus !» Même si les jeunes acteurs se défendent plutôt bien, la minceur du scénario et le recyclage de gags usés ne font pas de cette comédie une grande réussite.

Cet article est paru dans le Télépro du 26/08/2021.

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