«Le Calendrier» : un Noël sanglant

Un calendrier de l'Avent fait basculer la vie d'Eva (Eugénie Derouand) © Alba Films

Un film d’horreur belge à découvrir ce mercredi à 22h40 sur Tipik.

Eva vit en chaise roulante. Elle reçoit un étrange calendrier de l’Avent. Ce ne sont pas les traditionnelles friandises qu’elle découvre en ouvrant chaque jour une fenêtre, mais des surprises de plus en plus inquiétantes… Cette année, Noël va être mortel !

Un film d’horreur du réalisateur belge Patrick Ridremont. Rencontre.

Le film inverse les conventions car Noël est propice à la fête…

Absolument. J’aime me dire que ce qui est une fête dans la réalité peut se transformer en cauchemar dans la fiction. Les films d’horreur démarrent souvent dans la joie avant que les personnages ne soient attirés par l’abîme : le cinéma de genre est un ascenseur émotionnel !

Comment avez-vous élaboré la «créature» ?

Nous avons en Belgique un formidable maquilleur-maquettiste, Lionel Lê. Je lui ai raconté l’histoire de la créature et je lui ai dit qu’une partie de son visage avait été arrachée pendant la Première Guerre mondiale…

Vous orchestrez tout un travail sur le temps…

On flirte avec Lewis Carroll ! J’aime l’idée de solliciter l’intelligence du spectateur. Mon histoire se déroule sur 24 jours, les 24 fenêtres du calendrier, et le jeu sur le temps m’a permis de varier les plaisirs. Par exemple, Eva voit le lendemain ce qui s’est passé la veille ou encore, elle passe en un clin d’œil du 10 au 14 décembre, comme si elle franchissait une faille spatiotemporelle. J’adore ça !

Cet article est paru dans le Télépro du 22/2/2024

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