Le cauchemar en cuisine de Mallory Gabsi

Mallory Gabsi arrive dans "Cauchemar en cuisine", aux côtés du chef Etchebest. © RTL Belgium/Karimbo
Pierre Bertinchamps Journaliste

Le jeune chef bruxellois intègre l’émission de M6 (et RTL), ce soir, à 20h25, il se souvient que cet été, son aventure parisienne n’a pas été facile.

Juste après sa sortie de «Top Chef», en 2020, Mallory Gabsi et Adrien Gachot avaient ouvert une friterie éphémère, sur une péniche à Paris. Un établissement victime de son succès. La foule s’y pressait de toute la France et dz Belgique…

Un cauchemar pour Mallory ? «Je venais de sortir de ‘Top Chef’, et je recevais des coups de fil tout le temps pour des sollicitations, et là, j’ai en ligne une société d’autocars qui arrivait avec des cars remplis de voyageurs belges», explique Mallou. «J’ai d’abord cru à une blague ! Mais non, ils voulaient vraiment venir à Paris pour goûter à ma cuisine ! C’était un truc de malade…»

Mais voilà, on était en pleine période de covis-19, et les files devant le «140° Street» ont poussé les deux Top Chef à fermer pour des raisons sanitaires. «Cet engouement pour notre cuisine faisait très plaisir, mais on a préféré arrêter à cause du covid. Si on avait un contrôle, c’est notre réputation qui était en jeu», précise-t-il. «Les gens ne respectaient rien dans la file. Il y avait des personnes âgées et des enfants. J’ai même apporté des chaises pour des dames âgées qui n’en pouvaient plus de rester si longtemps debout… On a distribué de l’eau… A un moment ce n’était plus possible de rester ouvert. On s’est rendu compte qu’on était en train de faire du n’importe quoi, on a préféré stopper tout. Mais on avait une carte à jouer à ouvrir un restaurant tout de suite. Et je ne le regrette pas.»

Cette déroute n’arrête pas les deux chefs. Le projet de la friterie «140°» avec Adrien n’est pas abandonné. Ça discute toujours, et les deux amis n’arrivent pas à se mettre d’accord sur le lieu. En France ? En Belgique ? Pour Mallory, c’est clair qu’une friterie, c’est plutôt pour le plat pays. «Je ne suis pas le seul à décider, et il faut bien étudier la faisabilité, mais des frites… c’est de chez nous, non !», conclut-il. Le projet est toujours prévu pour l’année 2021.

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