Le DAB+, désormais première plateforme numérique pour écouter la radio

De plus en plus d'adeptes du DAB+. © Isopix/Britta Pedersen

Un auditeur francophone sur cinq choisit le DAB+ pour écouter la radio.

Un auditeur francophone sur cinq choisit le DAB+ pour écouter la radio, ressort-il des résultats de la troisième vague d’une étude Ipsos/maRadio.be dévoilés jeudi, à l’approche de la Journée mondiale de la radio du 13 février. Les plateformes numériques représentent désormais un tiers du volume d’écoute, avec pour la première fois le DAB+ comme première plateforme numérique privilégiée. La FM s’essouffle quant à elle, avec une érosion de -18% en termes de volume en deux ans.

« Tous les indicateurs sont au vert. Ils montrent clairement l’extraordinaire percée de la consommation numérique du média radio, et particulièrement celle du DAB+ qui est en train de s’installer très rapidement chez les auditeurs comme le successeur de la FM », explique les responsables de maRadio.be, consortium qui réunit l’ensemble des radios belges francophones privées et publiques autour de la radio numérique.

Plus de 80% des auditeurs francophones savent maintenant ce qu’est le DAB+, ressort-il de l’étude Ipsos/maRadio.be, réalisée fin 2020. « Une prouesse pour une nouvelle technologie lancée ensemble par la RTBF et les réseaux privés il y a seulement 15 mois en Belgique (le 4 novembre 2019, ndlr.) », estiment les responsables du consortium.

Pour la première fois, plus de la moitié des francophones ont par ailleurs écouté la radio sur au moins une plateforme numérique, une nette progression poussée par internet et surtout par le DAB+. « Le DAB+ remporte la palme de la progression. Le pourcentage de la population francophone qui utilise le DAB+ est passé de 4% à 20% en 2020.

Un francophone sur 5 choisit donc aujourd’hui le DAB+ pour écouter la radio », se réjouissent les responsables de maRadio.be. En termes de volume d’écoute, la FM s’érode (80% il y a deux ans, contre 66% aujourd’hui) au profit de l’écoute sur les plateformes numériques qui passe de 17% à 34%. C’est le DAB+ qui compense le mieux cette érosion de la FM.

La part d’audience du DAB+ côté francophone passe ainsi de 2% à 14%, qui devient pour la première fois la première plateforme numérique pour écouter la radio. De son côté, internet réalise une part de volume d’écoute de 13% (en progression aussi, mais bien plus faiblement que le DAB+) et la télévision numérique 7% (relativement stable).

Le DAB+ booste par ailleurs le média radio. « Il ajoute 6% de population en plus à celle qui écoute en FM, 8% en plus pour l’écoute en voiture et 4% en plus pour l’écoute sur un récepteur domestique », démontre encore l’étude.

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