Ludo et Samuel ont décroché la cagnotte.
Pour leur 2e participation à l’aventure de «Pékin Express», Ludo et Samuel Daxhelet, les frangins survoltés et hyper motivés originaires de Paliseul, ont enfin décroché leur revanche. Ils avaient, en effet, échoué, in extremis, sur les terres africaines lors de la finale de la saison 7.
À Sydney, ils ont remporté, cette fois, les 100.000 euros après un périple asiatique pas piqué des hannetons ! Heureux d’avoir gagné, Ludo revient sur cette finale des champions qu’il a remportée haut la main avec son grand frère Samuel. Petite précision : RTL-TVI ayant pris du retard sur la diffusion française du programme, ce «Pékin Express» a été tourné voici deux ans.
Quels souvenirs gardez-vous de cette aventure ?
Lors de notre première participation, on découvrait le terrain. Ici, la compétition a été plus intense. Tous les concurrents connaissaient cette aventure. Du coup, ils voulaient tous être les meilleurs. Comme nous, bien sûr !
À quel moment vous vous êtes dit «c’est gagné !» face au binôme corse ?
Jamais ! Tant qu’on n’a pas allumé le flambeau, on ignore qu’on a gagné. La saison précédente, on avait cru avoir remporté la finale, ce qui n’était pas le cas.
Quelle a été l’étape la plus dure ?
Le trek dans le bush australien. C’était horrible ! Il y avait des milliards de mouches, des araignées… On était en pull et jean par 45° C pour se protéger un maximum.
Et vos plus belles rencontres ?
Chez les moines bouddhistes en Corée du Sud. On avait gagné le bonus. Donc, on a pu rester avec eux durant deux jours. On a partagé leur mode de vie. Et puis, aux Philippines, au pied du volcan Pinatubo, nous avons chanté avec des gens un titre de Calogero ! C’était improbable…
Avez-vous (re)découvert votre frère dans ces épreuves ?
Bien sûr, même si on avait vécu ensemble déjà trois ans sous le même toit et qu’on fonctionne comme un bimoteur. Quand l’un n’allait pas bien, l’autre le relayait. Sur la course, parfois, j’étais quand même épaté par son mental et son côté sportif !
Comment avez-vous dépensé la cagnotte ?
C’était impossible de retourner à nos vies comme si de rien était. J’ai suivi durant un an des cours d’arts dramatique et de cinéma au Luxembourg. Je faisais du théâtre en amateur, je voulais me lancer à fond dans ma passion. Depuis, j’ai tourné dans un court métrage, «L’œil du vautour», puis je vais enchaîner un petit rôle, fin octobre, dans le film «Made in Belgium» d’Hugues Hausman. J’ai rencontré aussi Julien Lapraille, candidat belge de «Top Chef». Nous sommes devenus amis. Ensemble, nous allons présenter des numéros exceptionnels de «La Grande Balade» pour RTL-TVI. Et Samuel a lancé «Undisclosed Project», une ligne de vêtements avec son amie d’enfance canadienne.
Entretien : Caroline Geskens
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