Le grand nettoyage de printemps dans les grilles de France Télévisions ?

Faustine Bollaert perd son émission «Ça vaut le coup» © France 2/Marie Etchegoyen

Un nombre impressionnant de programmes ne seront pas reconduits à la rentrée.

Selon le journaliste Clément Garin, sur X (anciennement Twitter), France Télévisions serait contraint de faire de fameuses économies dans les grilles de ses chaînes phares (France 2, France 3 et France 5) à la rentrée. On évoque un montant de 13 millions d’euros à récupérer en faisant des coupes claires dans les programmes.

Ainsi, le journaliste fait la liste des programmes qui ne reviendront pas après l’été. L’un d’entre eux a déjà été confirmé, c’est «En bande organisée» d’Alex Vizorek et Philippe Caverivière. Pour lui, le problème vient d’une mauvaise programmation qui a rendu l’émission tributaire des événements sportifs du dimanche après-midi et qui a empêché une fidélisation du public.

D’autres programmes mis à l’antenne cette année passeront à la trappe comme le talk-show du vendredi soir de France 2, «Bertrand n’a pas sommeil» ; la nouvelle émission animalière de France 3, avec Sophie Davant, «En bonne compagnie» ; le magazine de débat d’Hugo Clément, «Nos grandes décisions» ; le magazine conso de Faustine Bollaert, «Ça vaut le coup» ; et le documentaire de prime time de Marie Drucker, «France Grand Format» (France 2).

Et ce ne sera pas tout. Des émissions déjà bien en place feront les frais du plan économique comme «Nos terres inconnues», la version régionale de «Rendez-vous en terre inconnue» ; «Bel et bien» d’Agathe Lecaron (le samedi matin) ; et le doc écolo engagé «Vert de rage» sur France 5.

Enfin, c’était déjà connu aussi… «Le Magazine de la santé» dont l’arrêt provoque une certaine émotion dans le PAF.

Trois programmes seraient sur la sellette : «C Médiatique» et «Sur le front» pour France 5, ainsi que le magazine du cinéma «Beau geste» de Pierre Lescure, le dimanche soir, sur France 2. Leur sort ne serait pas encore scellé.

La rentrée 2024 se dessine sous le signe de l’austérité sur le service public français, après un été faste et très olympique…

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