Entre 170 et 215 emplois doivent disparaître au sein de la radio-télévision publique flamande dans les cinq prochaines années, ressort-il du contrat de gestion 2016-2020 approuvé lundi soir par le conseil d’administration. Mais 70 à 80% de la restructuration se fera par des départs naturels, assure une communication de la VRT mardi.
La VRT (Vlaamse Radio- en Televisieomroeporganisatie) se penchait depuis un certain temps sur la manière d’appliquer le plan d’économies du gouvernement flamand, soit une dotation rabotée de 30 millions d’euros d’ici 2020. Le conseil d’administration y voyait une occasion de rendre la VRT « plus moderne » (sic).
Lundi soir, il a donné son feu vert à la direction pour entamer les discussions avec les syndicats concernant le contrat de gestion. À côté de la réduction du personnel, le média public souhaite externaliser les services IT (informatique) afin de se concentrer sur ses tâches-clé.
Les maisons de production externes vont également fournir davantage de programmes et les rédactions culturelles devront travailler plus de concert. La VRT travaillera par ailleurs avec 10% de fonctions dirigeantes en moins.
La direction discutera avec les syndicats d’autres mesures de réduction de la charge salariale. Sous-traiter la sécurité et la restauration (catering) n’est pas à l’ordre du jour, mais les éventuels engagements futurs se feront via un partenaire externe.
Parallèlement à la restructuration, la VRT souhaite miser sur sa plateforme numérique. Quelque 50 engagements seraient prévus à cet effet.
La radio-télévision publique souhaite mettre en place une culture « ouverte », « basée sur la confiance » ainsi que sur des « décisions, des accords et des attentes clairs ». « Chacun doit être stimulé pour prendre des initiatives et des responsabilités », dit-on. La VRT comptait 2.216 équivalents temps plein (ETP) fin 2015, a indiqué le porte-parole Hans Van Goethem.
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici