«Lego Masters» (RTL-TVI), pas un jeu d’enfants !

Xavier, à gauche (41 ans), et Alban (42 ans) «vivent Lego» depuis leur plus tendre enfance ! © RTL-TVI
Pierre Bertinchamps Journaliste

Deux Belges participent à la compétition «Lego Masters», qui débute ce samedi à 20h20 sur RTL-TVI. Créativité et dextérité seront au programme. Rencontre avec deux «legomaniaques».

Alban (42 ans) et Xavier (41 ans), de Liège, se sont rencontrés dans une expo de Lego. Mais pour chacun, la passion remonte à l’enfance au point qu’ils exposent leurs œuvres. La compétition «Lego Masters» (samedi soir sur RTL-TVI) est un sacré défi qui peut leur faire remporter 20.000 € . De quoi bien remplir leur coffre à briques !

Qu’est-ce qui vous a motivé à vous inscrire ?

Alban : Je suis passionné de Lego depuis mes 15 ans et chez moi, il y en a partout. C’était une évidence d’y aller. Ce concours est fait pour moi !

Xavier : Les Lego étaient mes cadeaux habituels de Saint-Nicolas. J’aime construire vite pour voir le résultat, au point que mon frère était moins rapide et je terminais les siens. J’ai étudié l’architecture car j’étais passionné de Lego. Je suis un challenger, je n’ai pas peur de grand-chose ! 

Avez-vous vu les versions d’autres chaînes pour vous aider ?

A  : Oui, j’ai suivi les versions hollandaises et allemandes sur le Net. Quel émerveillement !

X  : Moi, j’ai surtout regardé pour ne pas faire la même chose et qu’on dise qu’on a copié. Si l’imagination est sans limite, on peut, par hasard, avoir une même idée.

Votre binôme a-t-il bien fonctionné ?

A  : On a beaucoup joué à l’impro. On ne voulait pas trop se préparer pour avoir l’esprit libre et réagir du tac-au-tac selon l’épreuve. «Lego Masters», c’est l’imprévu en permanence.

Mais votre imagination n’est pas la même…

A  : Si l’on compare, Xavier, c’est Jamy de «C’est pas sorcier», le scientifique-sculpteur. S’il faut construire une grosse montagne, il va le faire à une vitesse folle. Moi, je suis plutôt Fred, le gars de terrain, le créatif. Je vais plutôt réfléchir aux détails et à la mise en scène.

Comment avez-vous tenu sur des montages de plusieurs heures ?

X  : Je suis sportif, j’ai de l’endurance. Parfois la production devait me dire d’arrêter, sinon je restais.

A  : Chez moi, c’est la passion pure. Même le soir à l’hôtel, j’avais des boîtes de Lego dans la chambre et je continuais à construire. J’adore ça, c’est sans fin.

Est-ce une vraie compétition ou plutôt un jeu ?

X  : C’est de la compétition. Il y a du niveau. D’ailleurs, les autres candidats ne sont pas des novices. Puis il y a la pression de la télé, qu’on perçoit mal à l’écran. On commence à construire et on nous interrompt… On doit aussi gérer le stock de briques. Il y a de la tension, ce n’est pas de tout repos !

Les épreuves sont-elles réalisables chez soi ?

A  : Certains éléments de l’ensemble du décor que l’on a créé pourraient l’être. Mais si on veut refaire toute la scénographie, il faut des tonnes de briques et être bien équipé.

Cet article est paru dans le magazine Télépro du 24/12/2020

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