Les animateurs de RTL-TVI se la jouent «Stars 80» (photos et vidéos)

Les animateurs de RTL-TVI se la jouent «Stars 80» (photos et vidéos)
Julien Vandevenne
Julien Vandevenne Rédacteur en chef adjoint

Ce jeudi 20 novembre, RTL-TVI vibrera au rythme des événements (la mort de Lennon, la chute du mur de Berlin, le début de l’Intifada…) et des tubes des années 80.

Au menu : un magazine de Sandrine Corman, dès 19.45, pour décortiquer une décennie de légende. Et à 20.25, le film inédit «Stars 80». Si cette comédie de Fréderic Forestier et Thomas Langmann pêche par manque d’imagination, elle réjouira les fans nostalgiques de ces années-là.

Le retour des vedettes du Top 50

Avant d’être un film, le phénomène «Stars 80 l’origine» est une tournée des plus grandes salles, avec toutes les vedettes du top 50 de l’époque. Le succès étant au rendez-vous, cette tournée vertigineuse se prolonge depuis sept ans et a réuni déjà 2,5 millions de spectateurs. Ce 29 novembre, elle repasse d’ailleurs par Forest National. Ambiance assurée : ils nous entraînent jusqu’au bout de la nuit.

Des tubes à la pelle

En scène, durant 2 heures 15, se côtoient dix-sept rois et reines des hit-parades : Patrick Hernandez («Born to be Alive», 56 disques d’or, et tube produit par un Belge !), Cookie Dingler («Femme libérée»), Sabrina («Summertime Love», et ce maillot blanc si sexy qui a échauffé les esprits), Jean-Pierre Mader («Macumba»), Jean Schulteiss («Confidences pour confidences»)…

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Ils retrouvent un public prêt à faire la fête et à reprendre en choeur les refrains. Si ces artistes ont tous connu une traversée du désert, «Stars 80» les a remis joliment dans la lumière.

Strass, paillettes et couleurs fluos

Histoire de lancer cette soirée spéciale sur RTL-TVI, le réalisateur Thomas Horman a mis en scène quatre tableaux clippés dans une suite impayable de 400 m2 d’un grand hôtel bruxellois, avec vue imprenable, sur l’Hôtel de ville.

Sandrine Dans, Julie Taton et Maria Del Rio se sont glissées, avec amusement, dans des fourreaux, mini-jupes et bas résilles… Dans ces années-là, elles étaient fillettes ou ados. Pour nous, elles se souviennent.

Julie Taton : «J’étais amoureuse de Dechavanne !»

En rouge et noir, la reine des karaokés aime bien se déguiser. «J’ai répété, bien sûr, très sérieusement « En rouge et noir » avec Fanny Jandrain et Émilie Dupuis. On chante tous ensemble aussi « On va s’aimer »… Je suis née en 84. Enfant, je dépensais mon argent de poche en 45 tours. J’avais un mange-disques rouge. Et la radio était en permanence allumée à la maison. J’étais bercée par Indochine, Téléphone… Ma maman couturière adorait m’habiller comme elle. Elle me crêpait les cheveux le matin avant que je parte à l’école. Au cinéma, la poupée Chucky m’a traumatisée, « Grease » m’a enthousiasmée ! J’étais amoureuse de Christophe Dechavanne. Mis à part les épaulettes – et Dieu merci, sinon j’aurais l’air d’un footballeur américain ! -, la mode des années 80 revient, avec les baskets, les chaussures compensées… Cet été, le fluo était partout !»

Julie Taton répète la prochaine pièce au profit du Télévie, «Tout baigne au Splendid». «J’y joue une homosexuelle refoulée tout en étant en couple avec Jacky. Je suis pompier bénévole. J’ai des répliques ploucs, je n’ai pas été épargnée ! C’est très drôle.»

Sandrine Dans : «J’ai revu « La Boum » avec ma fille !»

En robe à paillettes, façon «Dynastie» (à la Krystle Carrington), l’animatrice aime bien son look rock’n’roll, cheveux dressés sur la tête. «Je suis née en 1976. J’ai plein de souvenirs. C’était une période dorée, plus insouciante qu’aujourd’hui. Dans les looks, le maquillage, on osait tout ! Il y a eu Desireless et Jeanne Mas. En 87, Sandra Kim gagnait l’Eurovision. J’ai beaucoup chanté « J’aime la vie ». Il y a eu la Coupe du Monde de football, les séries télé comme « Chips », « Miami Vice »…

«J’étais amoureuse de Dave que j’ai accueilli dans « Beau fixe » à la radio !», poursuit-elle. «Je me rappelle du mascara vert de ma maman assorti à sa tenue. J’ai acheté le DVD de « La Boum » que j’ai revu avec ma fille de 10 ans. Elle a adoré et le regarde en boucle. Cela m’a donné une sacrée bouffée d’émotions.»

Maria Del Rio : «Une mode faite pour se marrer»

Née en 1973, en Belgique, c’était le temps de l’adolescence pour Maria Del Rio. «Cette mode manque. Elle était faite pour se marrer, avec des bracelets, des bagues en forme de fleur. J’étais une victime de la mode. Je portais les noeuds dans les cheveux à la Madonna, des pantalons un peu bouffants, les pulls chauve-souris…»

«Ma pire expérience des années 80 a été capillaire. J’avais les cheveux noirs et extrêmement raides. Je rêvais de la mini vague de Madonna. Sur un coup de tête, chez un coiffeur, j’ai eu droit à une permanente à l’ammoniac qui m’a brûlé. J’ai ressemblé à un mouton roux. J’avais 15 ans. En télé, j’adorais « Coucou c’est nous », c’était si gonflé, nouveau… Dechavanne se permettait tout. Il était vachement moderne. Je craquais sur Poncherello de « Chips », avec son uniforme de policier taillé sur mesure. J’étais dingue de Niagara et des Rita Mitsouko. Au ciné, toutes les filles rêvaient d’être Vic de « La Boum« .»

Dossier : Caroline Geskens

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