Les meilleurs moments de l’Eurovision de nos commentateurs RTBF

Maureen Louys et Jean-Louis Lahaye se sont prêtés au jeu comme les téléspectateurs, et ils livrent leurs meilleurs souvenirs de l’Eurovision.

Ce jeudi à 20h35, la RTBF propose le top 20 des meilleurs moments Eurovision des internautes. Télépro a demandé aux commentateurs attitrés du Concours Eurovision leurs bons souvenirs de la compétition.

Pour Maureen Louys, c’est tout d’abord la prestation de Loïc Nottet, en 2015, à Vienne (Autriche). «Il sortait de « The Voice Belgique », et c’est vrai qu’on s’entendait super bien», explique l’animatrice. «Déjà, j’adore ce qu’il fait, et quand il est monté sur la scène de l’Eurovision à Vienne, il y avait un petit truc en plus ! C’est un peu notre poulain qui va à l’Eurovision ! Une dimension affective et émotionnelle supplémentaire.»

Dès la présentation du titre, deux mois plus tôt, Maureen était déjà fan. «Je la trouvais déjà top. Le titre avait beaucoup tourné avant le concours, et quand j’ai vu ce que ça donnait sur la scène de l’Eurovision avec sa choré, ses costumes… il est incroyable. Avec BJ Scott pour la composition, il a tout fait tout seul ! On a terminé 4^e, et je trouve qu’on méritait même la 1^ère place ! La victoire, moi, j’y ai cru. En fait, on visait le podium… Nous sommes arrivés la marche en-dessous, ce n’est pas grave.»

Un autre souvenir marquant, c’est Tel Aviv, l’an dernier. «J’ai eu la chance d’y aller en vrai. Je ne l’avais jamais fait avant», détaille Maureen. «Se retrouver en Israël et être dans l’arène avec 40 autres commentateurs, c’était grisant. On voyait tout, on sentait tout… on était dans l’événement. En plus, je suis une grande fan de Madonna, le fait qu’elle vienne, même cinq minutes et que sa prestation a fait couler beaucoup d’encre, j’étais super-contente. J’ai fait partie de l’édition où elle était là.»

Le meilleur moment de l’Eurovision pour Jean-Louis Lahaye concerne Jean-Pierre Hautier… «C’était l’année 2006, et je me préparais à commenter l’Eurovision. Je regardais le show, l’année avant de devenir le bras droit de Jean-Pierre Hautier», se souvient Jean-Louis. «C’est Lordi qui a gagné, mais c’est surtout l’édition où Jean-Pierre Hautier avait dit que si ce groupe finlandais monstrueux passait en finale, il se faisait greffer des ailes de chauve-souris… Et mieux que ça, Lordi remporte le concours ! J’ai tout de suite envoyé un SMS à Leslie Cable (la productrice pour la RTBF, NDLR) pour lui demander de souhaiter « bonne chance à Batman » de ma part. J’ai entendu son rire à l’antenne, c’était savoureux. Pour moi, c’était déjà bien parti…»

Un autre souvenir –  un peu plus professionnel – c’est l’édition de Moscou. «2009 est l’année où tout a changé.» confirme le commentateur de la RTBF. «En Russie, on s’est dit qu’il se passait un truc : les artistes devenaient vraiment drôles, les gens étaient vraiment doués, on voyait des choses vraiment surprenantes. Il se passait toujours quelque chose d’intéressant tout au long du programme. On a senti qu’il y avait un nouveau souffle à l’Eurovision», conclut-il.