Les patrons de France 2 arnaqués par les producteurs des «Z’amours» ?

Les patrons de France 2 arnaqués par les producteurs des «Z’amours» ?
Julien Vandevenne
Julien Vandevenne Rédacteur en chef adjoint

Mardi soir, Gilles Verdez a lâché une bombe dans TPMP (Plug RTL). En effet, d’après lui, la production de l’émission «Les Z’amours» n’hésiterait pas à se faire de l’argent sur le dos de France 2.

C’est un Gilles Verdez encore une fois agité que l’on retrouvait hier dans «Touche pas à mon poste ». Et pour cause, le chroniqueur a évoqué une affaire aussi complexe qu’ahurissante au sujet du programme «Les Z’amours», diffusé chaque matin sur France 2.

Selon lui, la production de l’émission facturerait à la chaîne une note de 70.000 euros pour le tournage d’un épisode alors qu’en réalité, 35 minutes d’enregistrement devrait coûter 10.000 euros. Une importante différence que le journaliste trouve inacceptable.

Toujours d’après ses informations, le producteur du programme présenté par Bruno Guillon, toucherait entre 55.000 et 65.000 euros par émission. Le chroniqueur lève le voile sur l’identité de la production qui se cache derrière toute cette polémique : Sony Pictures Television Production France.

Découvrez la révélation de Gilles Verdez en images :

Le site Jeanmarcmorandini.com a tenu à en savoir plus et nous rapporte quelques indications de la chaîne : «Les chiffres avancés par « Touche pas à mon poste » sont faux. France Télévisions est une chaîne du service public qui s’astreint à un audit externe pour contrôler les comptes».

De son côté, Sony dément aussi via un communiqué : «Les chiffres avancés dans l’émission en référence aux « Z’amours » sont faux et sans commune mesure avec la réalité. « Les Z’amours » est une émission quotidienne annuelle, dont les comptes de production sont rendus chaque année à France Télévisions. Ces comptes sont audités très régulièrement par un auditeur externe indépendant mandaté par France Télévisions.»

Il faut préciser qu’à aucun moment le journaliste ne cite la source de ses informations. Reste à savoir si le chroniqueur maintiendra ses accusations ou pas.

Olivier Desmet

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