Les Sept vies d’Elvis retracées sur Arte

Plus de cinquante ans après sa mort, Le King reste l'une des plus formidables "cash machines" de l'industrie du disque et du merchandising © PROD

Ce dimanche 6 octobre, à 16h, Arte consacre un documentaire au King !

John Lennon a dit : «Avant Elvis, il n’y avait rien.» Si vous avez raté la première diffusion de ce documentaire, vendredi 20 septembre sur Arte, voici une séance de rattrapage. L’incroyable ascension du King y est replacée dans le contexte de ségrégation raciale des années 1930 à 1970 aux États-Unis.

De la pauvreté à la gloire fulgurante

Découpée en sept chapitres, la vie d’Elvis est racontée par des proches (amis d’enfance, Lansky lui permit de s’habiller à crédit dans son magasin…) et illustrée de nombreuses images d’archives. Enfant misérable dans le Mississippi alors que l’Amérique est plongée dans la Grande Dépression, ado roi de la rébellion à Memphis, obligé par l’armée à mûrir vite, il trouve la respectabilité à Hollywood.

Il révolutionna le rock’n’roll

À 42 ans, il a fini, essoré, à Las Vegas, devenant une caricature de lui-même, pour enfin accéder, mort, au statut de légende. Laissant le rock’n’roll endeuillé de son plus grand pionnier. «Peu de gens imaginent à quel point la famille Presley était pauvre», note Dave Marsh, ex-critique musical à Rolling Stone. À 12 ans déjà, Elvis emmenait sa guitare en classe et se rendait à l’église afro-américaine d’un quartier défavorisé de Memphis, fait rare à l’époque.

«La plupart de ses influences musicales viennent de là. Et cela a aussi développé une sensibilité raciale hors norme chez lui», explique l’un de ses biographes.

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