Accusé de s’être (un peu) emballé lors du direct du 1/16e de finale retour de l’Europa League sur Club RTL jeudi soir, le journaliste sportif met les choses au point.
Jeudi soir, les Mauves ont arraché leur qualification pour les 1/8 de finale de l’Europa League au terme d’un match épique (1-2). Une rencontre entâchée par plusieurs erreurs flagrantes d’arbitrage, dont un penalty sifflé injustement.
Aux commentaires sur Club RTL, Marc Delire n’a pas pu s’empêcher de donner son avis en direct, et d’émettre quelques doutes sur la probité de l’arbitre. «On se croirait dans une république bananière !», a-t-il notamment lancé. Des propos qui ont fait réagir sur les réseaux sociaux, et créé la polémique chez certains de nos confrères…
De retour ce vendredi à Bruxelles, Marc Delire (qui est également chroniqueur dans Télépro) a tenu à préciser sa pensée. «Au début, je n’avais pas de doutes sur le match», raconte-t-il. «J’estime que l’arbitre a le droit de se tromper même si les premières décisions étaient difficilement acceptables. Mais à un moment, le doute est devenu un soupçon quand tout allait toujours dans le même sens. Il ne faut pas oublier qu’il y a des précédents avérés avec l’Olympiakos. On prétend qu’ils ont acheté 4 titres du championnat grec. Le comportement de l’arbitre était plus que douteux».
«Je n’ai pas été trop loin», poursuit-il. «Les enveloppes ont circulé en Grèce concernant l’Olympiakos. Il y a des faits qui sont avérés. En parlant de la république bananière, ce n’est pas une attaque envers la Grèce. Je parlais des manières. C’est comme dans Tintin chez les Picaros. Celui qui est élu, c’est celui qui a l’armée, l’argent.»
«Voir le mal partout, c’est être machiavélique mais voir le mal nulle part, c’est être naïf», conclut-il. «Le foot, ce n’est pas le monde des Bisounours. Ce match était pourri. L’arbitre était mauvais, mais que dans un sens. Anderlecht devait jouer à 11 contre 9 et sans avoir concédé un penalty ! Je n’ai rien fait de mal, je n’ai pas été vulgaire. J’ai dit les choses comme je les ai vues.»
Julien Vandevenne
Découvrez l’interview intégrale de Marc Delire :
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici