Marilou Berry : «Marianne prend son envol !»

«Tourner avec un furet n’est pas évident car il a une odeur proche de l’urine», confie l’actrice © France 2/François Lefèbvre
Nicole Real Journaliste

La juge d’instruction Marianne Vauban est de retour pour une seconde saison ce mercredi à 21h10 sur France 2.

Après le succès de la saison 1 (plus 3,6 millions de téléspectateurs en France !), Marilou Berry (40 ans) – fille de Josiane Balasko et de feu l’artiste Philippe Berry, frère de Richard -, se glisse à nouveau dans la peau de Marianne Vauban, pour les nouvelles aventures de cette juge d’instruction haute en couleur et pleine de verve. Rencontre.

Comment a évolué le personnage de Marianne ?

Cette nouvelle saison met l’accent sur son côté intime. On découvre la vie privée de Marianne en la suivant chez elle. Cette solitaire, qui n’a pas l’habitude de partager son espace, doit apprendre à s’occuper au quotidien de Zacharie, le jeune orphelin qu’elle a pris sous son aile, mais aussi à cohabiter avec sa mère, qui est de retour. Ces chamboulements provoquent des situations originales et drôles.

Avez-vous l’impression d’avoir trouvé le profil définitif de Marianne ?

Oui, dans ces nouveaux épisodes, le personnage prend son envol et se détache naturellement du vrai profil qui a inspiré ce rôle. Mais, finalement, les modifications sont à la marge, ce sont les changements dans sa vie personnelle qui entraînent l’évolution de Marianne.

Que pensez-vous des faits divers évoqués dans la série ?

J’aime leur côté extraordinaire qui, finalement, est ultra ordinaire. On voit en permanence des actes hallucinants, incroyables, ironiques et, parfois, complètement surréalistes. Comme Marianne, tous les juges sont témoins au quotidien des désordres de notre monde, joyeux ou dramatiques.

Le lien maternel est-il est une des thématiques de cette nouvelle saison ?

Oui et je trouve que la filiation entre ces deux personnes, qui sont assez opposées, fonctionne très bien. Très proche de son père, qui était militaire, Marianne est une fille à papa. Même si elle possède le côté assez carré du père, elle a aussi, malgré elle, hérité du grain de folie de sa mère (ndlr : Catherine Arditi, 77 ans, sœur de l’acteur Pierre Arditi).

Comment avez-vous établi la complicité avec Catherine Arditi ?

Il y a vingt ans, nous avons tourné ensemble dans un téléfilm. À l’époque je l’avais déjà beaucoup appréciée et j’étais ravie de la retrouver. Choisir Catherine, qui est une super actrice, pour jouer ma mère était une idée géniale.

Donner la réplique à un petit garçon ne pose aucun problème ?

Non, parce que les scènes avec Zacharie étaient limitées. C’était très bien car les enfants se lassent vite quand le tournage dure longtemps. Comme il n’était pas trop fatigué, la plupart du temps, il était content de jouer. Il ne faut pas oublier que le boulot des enfants est d’aller à l’école et non pas de tourner dans des films !

Est-il facile de tourner avec un furet ?

Ce n’est pas évident parce que l’animal dégage une forte odeur musquée proche de celle de l’urine. Mais depuis plusieurs années, j’ai la chance de tourner avec Manu, un mec génial dont le boulot consiste à s’occuper des animaux. Il est très pédagogue et compétent. Grâce à lui, je ne ressens aucun stress car je sais que les animaux sont bien choisis et bien traités et qu’ils ne causeront donc aucun problème.

Quelle qualité appréciez-vous, en particulier, chez Marianne ?

Son côté solaire, son énergie et sa volonté de ne jamais se laisser abattre. Cette femme, lumineuse et toujours capable de rebondir, est très agréable à incarner.

Cet article est paru dans le Télépro du 4/1/2024

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