Marine («Lego Masters II») : «Je dois faire aussi bien que les candidats belges de l’an dernier !»

Marine (32 ans) est originaire de Bruxelles, mais elle vit à Paris. © M6 / Patrick ROBERT
Pierre Bertinchamps Journaliste

Dans cette deuxième saison de «Lego Masters», notre pays est représenté par une Bruxelloise de 32 ans qui s’est installée à Paris.

C’est reparti pour «Lego Masters» sur RTL-TVi, ce samedi à 20h55. Après le beau parcours du duo liégeois de l’an dernier, où Alban et Xavier avaient accédé à la finale, dans cette deuxième saison, c’est Marine, une conseillère de vente de 32 ans qui vit à Paris depuis 4 ans, qui sera la caution belge du programme. La Bruxelloise sera en binôme avec un ami, Benjamin (30 ans). Le duo a un univers visuel qui est très marqué par l’esprit cartoon et vintage.

Vous aviez suivi la première saison de «Lego Masters» ?

Oui, et avec beaucoup d’attention. J’avais hésité à poser ma candidature pour cette saison. Finalement, je préférais d’abord voir ce que ça donne à la télé pour savoir dans quoi je voulais mettre les pieds. Quand j’ai vu comment étaient mis en avant les candidats, j’ai été rassurée et convaincue. Je me suis dit «je peux faire la saison 2 !».

Les épreuves semblent plus difficiles, cette année…

Je ne sais pas si elles ont vraiment plus difficiles. Déjà, l’an dernier, le niveau était haut et les épreuves pas toujours très simples. Après, entre ce que l’on voit à la télé, et ce que l’on fait, il y a un monde de différence. Si les épreuves peuvent paraitre un cran plus haut, elles sont en tout cas très intéressantes.

C’est une passion de votre enfance ?

J’étais «Team Legos» quand j’étais petite, mais ce n’était pas des sets à construire, plutôt du vrac pour faire mes propres constructions. Quand j’a grandi j’ai arrêté de jouer aux Legos… Et ça m’est revenu à l’âge adulte, lors d’un voyage à Copenhague, il y a 7 ans. J’ai découvert qu’il y avait un Lego Store. Je n’avais jamais vu ça de ma vie, c’était la première fois, et j’ai été impressionnée. Tous les jours de ce voyage, je tenais à ce qu’on passe par ce magasin. Je m’y sentais très bien. C’était l’occasion de découvrir l’évolution des briques par rapport à ma jeunesse, avec toutes les licences. D’ailleurs, j’y ai acheté ma première boite «adulte». C’était la maison des Simpson.

Vous avez une collection ?

Oui, depuis ce moment-là, c’est devenu une grande histoire d’amour. Des Legos, il y en a un peu partout dans mon appartement. Je construis surtout des « sets » d’une collection. Je ne fais pas de constructions personnelles, chez moi, car j’ai très peu de briques en vrac. C’est plutôt, au travail, lors d’animations avec les enfants que je prends plaisir à laisser libre court à mon imagination.

Dans la compétition de RTL, vous êtes plutôt «créative» ou «technique» ?

Les deux à la fois… Au départ, je pensais être la part créative du binôme, mais lors des sélections, on s’est rendu compte que j’étais beaucoup plus technique que je ne le pensais.

Est-ce que le temps que l’on vous donne pour les épreuves est suffisant ?

Ah, c’est très bien calculé par la production. (rires) Si on avait plus de temps, je crois qu’on aurait pas les résultats que vous allez voir dans l’émission. Franchement, parfois, c’était beaucoup trop court, mais le but est vraiment d’aller nous chercher hors de notre zone de confort. C’est comme ça que l’on sort des choses exceptionnelles. Avec le stress et l’adrénaline, on arrive à faire des prouesses.

Vous êtes-vous entrainée ?

Etant donné que je fais très peu de «MOC» (pour My Own Creation), chez moi, j’ai essayé de me préparer au mieux. Ma méthode était de regarder les autres saisons à l’international pour voir quel genre d’épreuves pourraient sortir et avoir déjà une liste d’idées. J’aurais aimé avoir un peu plus de temps pour m’entrainer à la mémorisation…

Vous concurrents sont redoutables ?

Comme je fais très peu de constructions sur le côté, pour moi, tout le monde est redoutable !

L’an dernier, nos compatriotes ont été très loin dans l’aventure. Ca vous stresse ?

Oui… il faut au moins faire pareil. Je ne peux pas faire moins. C’est une grosse pression. Pour ma défense, ils étaient 2, cette année-ci, je suis la seule qui vient de Belgique. (rires)

On va découvrir que vous avez le look de Beth Harmon dans «Le Jeu de la Dame». C’est une inspiration de la série ?

C’est réellement mon style au quotidien, et je n’ai pas été coiffée ni remaquillée par la production. C’est ma propre garde-robe que l’on voit dans l’émission. Il y a un an quand la série est sortie, j’ai reçu beaucoup de messages me disant «Marine, on a fait une série sur toi !». Je suis comme ça tous les jours, depuis un bon moment.

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