«Meurtres sur la Côte Bleue» : 3 questions à Jean-Pierre Foucault

Jean-Pierre Foucault tournera-t-il à nouveau ? «Je n’en sais rien», répond-il. «J’ai souffert pour apprendre mon texte. Et puis il faut que le public m’accepte...» © RTBF/FTV/Jara Prod/François Lefebvre

Ce dimanche à 20h50 sur La Une, l’animateur de 76 ans se lance pour la première fois dans la fiction !

C’est votre premier vrai rôle…

J’ai joué plusieurs fois mon propre rôle dans d’autres films car jouer le rôle d’un animateur, ça je sais bien le faire ! Ici, j’ai accepté de me lancer dans l’aventure sans trop savoir ce que cela impliquait. Quand vous êtes animateur, vous improvisez. Là, ce fut difficile d’apprendre par cœur tous les dialogues, j’ai pris un coach, je répétais tout le temps, ma femme croyait que je parlais seul pendant la nuit !

Et pourquoi avoir accepté ce téléfilm ?

D’abord parce qu’il est tourné chez moi, dans ma région : la Côte Bleue, près de Marseille. Et puis jouer aux côtés d’Alexandra Vandernoot était enthousiasmant. C’est une grande actrice belge, c’est donc grâce à la Belgique que j’ai accepté ! Elle a été charmante, attentive, je me suis senti bien accueilli dans ce monde de la comédie qui n’est pas le mien.

Connaissez-vous la Belgique ?

J’en ai un souvenir très émouvant, lors de la sortie de mon livre «Le Sourire aux larmes». Un jeune archiviste des Archives royales belges m’a contacté pour me montrer tous les documents que la Belgique a conservés sur ma mère. Il y avait même des photos, datant de sa demande d’accueil pendant la guerre. Ce fut un moment extraordinaire.

Cet article est paru dans le Télépro du 28/3/2024

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