«Moi, Tonya» : une patineuse hors cadre

Impossible de rester de glace devant cette interprétation de Tonya Harding (Margot Robbie) © Isopix

Sur la glace, Tonya Harding traçait son sillon dans des tenues colorées. Son biopic est diffusé ce jeudi à 21h05 sur La Trois.

En 1991, elle est célèbre pour avoir réalisé le premier triple axel en compétition. Blonde oxygénée, maquillée comme une voiture volée, du haut de son mètre 55, elle était surnommée «le petit barracuda» face à «la princesse des glaces», Nancy Kerrigan. En 1994, à quelques semaines des JO de Lillehammer, à 24 ans, Tonya est accusée d’avoir commandité l’agression à coups de barre de fer de sa rivale qui s’en tire avec un simple hématome. Très vite, son ex-mari est désigné coupable. Tonya, elle, affirme avoir appris l’attaque après coup. Personne ne la croit… La Fédération de patinage la bannit à vie.

En 2017, le film de Craig Gillespie porte sur grand écran son destin brisé. Il insiste sur ses origines pauvres, son enfance malheureuse, avec une mère alcoolique qui la battait, et sur sa vie d’athlète mariée jeune à un homme violent. En fait, Tonya ne cadrait pas avec le monde si policé du patinage artistique. Elle jurait comme un charretier, avait des goûts musicaux plus pop que classiques et bricolait elle-même ses dégaines. Margot Robbie a rencontré à plusieurs reprises Tonya Harding avant de l’incarner. «Elle est vraiment comme ça, avec cet accent plouc, ce franc-parler et cette liberté.»

Cet article est paru dans le magazine Télépro du 17/9/2020

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