Après «Charlie Chaplin, le génie de la liberté», le documentariste Yves Jeuland (53 ans) se penche, aux côtés de Vincent Josse (journaliste à France Inter), sur la vie flamboyante d’Yves Montand à l’occasion d’un double anniversaire : le centenaire de sa naissance, le 13 octobre 1921, et les trente ans de sa mort, le 9 novembre 1991. Un documentaire à voir ce jeudi à 21h05 sur France 3.
«Auparavant, je me contentais de le glisser par touches dans mes films. Cette fois, j’empoigne le héros de ma vie», confie Yves Jeuland.
Tout commence à ses 14 ans. Ses parents lui offrent un double album live de Montand. «Donc, pour moi, il est d’abord une voix. Puis, il y a eu la politique et le cinéma.» Salué par une standing ovation au dernier Festival de Cannes, «Montand est à nous» présente les différentes facettes de l’homme, de sa tournée en URSS après l’entrée des chars sur Budapest à celui qui dénonçait violemment les crimes communistes aux «Dossiers de l’écran», de l’acteur magnifique de «César et Rosalie» et «L’Aveu» à l’amant qui aima Piaf, Marilyn et surtout, Simone Signoret.
Yves Jeuland a exploité les rushes de making-of de «Jean de Florette» et «Manon des sources», mis la main sur des prises de vue de Montand et Signoret à Saint-Paul-de-Vence, juste après leur rencontre, et exhumé ses photos achetées lors d’une vente aux enchères.
Cet article est paru dans le Télépro du 7/10/2021
