«On n’est pas des pigeons !» en prime : le bonheur, si je veux !

«On n’est pas des pigeons !» en prime : le bonheur, si je veux !
Pierre Bertinchamps
Pierre Bertinchamps Journaliste

Le magazine conso de la RTBF revient en prime time ce vendredi soir à 20h25. À un mois des vacances, pas de thématique sur les arnaques estivales, mais juste le bonheur sous toutes ses formes !

Ce prime des «Pigeons» n’était pas prévu au programme. Mais les budgets sont ce qu’ils sont… Parfois, il y a des bonnes surprises qui permettent du bonus ! 

«Et puis la thématique en valait le coup au point de partir sur une émission de 90 minutes», précise Sébastien Nollevaux. Ce vendredi soir, vous allez tout savoir sur le bonheur !

Des arnaqueurs du bonheur

Il n’y aura pourtant pas de grandes nouveautés dans ce prime d’«On n’est pas des pigeons !». Même décor, même formule, avec du public et toujours en direct.

Le sujet «fil rouge» sera donc le bonheur de «B» à «R» ! «On aurait pu faire une spéciale vacances, à un mois de l’été, mais le bonheur, ça englobe aussi les vacances, finalement ! Nous voulons que le téléspectateur aborde l’été de manière heureuse et décontractée», annonce Nollevaux. «Le bonheur doit exister, et je pense que chacun a sa recette. Mais on constate surtout que le bonheur se vend et s’achète. Des gens vont mettre des fortunes pour essayer de le trouver. Et des arnaqueurs vont essayer de vendre le bonheur à tout prix», détaille-t-il. Et c’est un peu ça que l’émission va tenter de dénoncer.

Un produit de grande consommation

Les grandes marques aussi vendent du bonheur en mettant de côté tout ce qui est argument classique pour vendre du bonheur. «Prenez la dernière campagne d’un soda américain, elle est basée sur ça («Happiness», NDLR). Le bonheur est un argument de vente. On court tellement dans tous les sens et on ne prend plus le temps de s’arrêter pour trouver le bonheur là où il se trouve. On est donc obligé de l’acheter dans des produits de consommation courante. C’est grave !», s’inquiète le journaliste.

300 € pour les chiffres du Lotto !

Mais qu’est-ce qu’on va voir dans ce prime ? «Nous allons tester des vendeurs de bonheur», précise l’animateur. «On s’est invité dans le séminaire d’une personne qui vend du bonheur en disant que si on pense très fort à quelque chose, on peut l’avoir, comme les chiffres du Lotto, par exemple. La séance coûte tout de même 300 € ! Et pourtant les salles sont pleines et il a fait plein de villes en Wallonie.

Le business qui marche bien aussi, c’est celui des antidépresseurs», confie-t-il. Le bonheur setrouve en cachant le malheur. «Notre enquête n’a pas de valeur scientifique, mais un médecin sur 2 délivre des antidépresseurs sans poser de question».

Parmi les autres sujets, en partenariat avec l’UCL, un moine tibétain français qui est dans l’entourage du Dalaï Lama s’est fait scanner le cerveau pour voir, quand il se met en mode zen ou méditation, ce qu’il se passe, si le bonheur est mesurable sur le cerveau. Une séquence peu banale à découvrir !

Une émission de vigilance !

Et l’argent, est-ce qu’il fait vraiment le bonheur ? «On a eu un gros débat, mais moi, je dis «oui». Si on peut gagner plein de pognon, ce serait génial, même si ça ne dure qu’un temps. Je ne dis pas que je serais heureux avec 150 millions d’euros gagnés à l’Euromillions, mais mettez moi un Win for life en poche avec 2.000 € en plus par mois, je crois que ce sera un peu le bonheur quand même !», confie Nollevaux.

Le bonheur est une notion tellement vague et personnelle, que c’est impossible de donner des astuces. «Nous, on va juste mettre les téléspectateurs en garde pour ne pas qu’ils se fassent avoir. Ce sera une émission de vigilance !», assure-t-il encore.

Heureux au travail…

«Il n’y a pas de recette, et les gens y prendront ce dont ils ont besoin. Le bonheur pour moi n’est pas la même chose que pour vous !»

Et justement pour Sébastien Nollevaux, le bonheur, c’est quoi ? «Le bonheur pour moi, c’est un travail épanouissant, dans lequel je m’amuse et où je n’ai pas l’impression de traîner des pieds pour aller au boulot.»

Bref, «On n’est pas des pigeons !», en prime ou en quotidienne, c’est vraiment que du bonheur !

Pierre Bertinchamps

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici