La Belgique entre enfin dans la cour des grands ! En effet, notre Plat pays offre sa première série originale Netflix à travers le monde. «Into the Night», produite par Entre Chien et Loup («Ennemi Public») et réalisée par le duo flamand Inti Calfat et Dirk Verheye, est une série de science-fiction post-apocalyptique à haute tension. Vaut-elle le coup d’œil ? Critique.
Sylvie est en deuil après la mort de son fiancé. Elle se rend à l’aéroport de Bruxelles et prend un billet pour Moscou. Ses plans changent lorsqu’un homme armé s’introduit dans l’avion et force le pilote à démarrer et à se diriger vers l’ouest. Selon lui, les rayons du soleil tueraient les êtres humains. Les passagers s’aperçoivent qu’il dit vrai et doivent redoubler d’ingéniosité pour survivre.
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Une nuit sans fin
Le géant du streaming continue son petit bonhomme de chemin et produit de plus en plus de contenus internationaux. Pour sa première série belge, Netflix est ambitieux et propose à ses abonnés un genre nouveau en région francophone : la science-fiction postapocalyptique. La plateforme avait déjà réussi son pari avec la série danoise «The Rain», appréciée par le public. Qu’en est-il d'«Into the Night» ? Et bien, c’est un grand oui !
Scénario, mise en scène et multiculturalité font d’«Into the Night» une véritable réussite. Grâce à son intrigue et ses rebondissements intelligents, la série accroche le spectateur jusqu’à la fin. Condensée, elle compte au total six épisodes de plus ou moins 40 minutes chacun. Le rythme est soutenu et aucun égarement n’est à déplorer. La course contre la montre contre le soleil est très bien ficelée malgré des scènes de flashbacks en début d’épisode dont on se serait peut-être passé.
La distribution rassemble du beau monde venant du quatre coins du globe. Bien évidemment, qui dit série belge dit acteurs et actrices belges. Pauline Étienne («Ennemi Public», «Le Bureau des légendes») campe le rôle de Sylvie, leader des passagers. Elle est accompagnée de Laurent Capelluto («Zone blanche»), d’Astrid Whettnall («Au nom du fils»), de Jan Bijvoet et d’autres compatriotes. Des acteurs italiens, marocains et russes viennent agrémenter la sauce. Ce mélange de nationalités donne à «Into the Night» du piquant. La série brasse par ailleurs plusieurs religions et mentalités. À l’écran, cela donne trahison, humanité et complot. Du pur divertissement !
Le produit final est sans conteste de qualité. En presque total huis clos, «Into the Night» relève amplement le défi et est promise à une nouvelle salve d’épisodes. Seul Netflix pourra exaucer nos prières. En attendant, pour celles et ceux qui ne l’ont pas encore découverte, la série est disponible sur la plateforme de streaming.
La bande-annonce :