Olga Kurylenko : «L’amour est aveugle !»

«Dans les années 1960, même le comportement des gens était glamour», sourit l’actrice de 40 ans © France 2

L’actrice prête ses traits à Alice, une femme au charme sulfureux, dans «Romance», une minisérie fantastico-romantique à découvrir mercredi à 21h05 sur France 2.

Jérémy (Pierre Deladonchamps) tombe éperdument amoureux d’une femme sur un cliché pris à Biarritz dans les années 1960. Il va tout tenter pour la retrouver. Mais celle-ci est-elle vraiment celle qu’il voudrait qu’elle soit ?

Qu’est-ce qui vous a séduite dans le personnage d’Alice ?

J’ai aimé son comportement énigmatique qui ajoute à son charme naturel. Pour dissimuler la vraie raison de son étrange attitude, cette femme complexe joue un double jeu. Toutes ces facettes, très différentes les unes des autres, m’ont vraiment plu car il y avait un réel contraste entre la personne assez gentille et fragile qu’elle est et son objectif secret.

Est-il plaisant de jouer une femme mystérieuse, belle et attirante ?

Jouer une belle femme n’a aucune importance, ce qui m’intéresse avant tout, c’est la psychologie du personnage. Dans la vie, je sais comment m’apprêter pour être belle, je n’ai pas besoin de jouer un rôle pour ça ! (Rire)

Comment s’est établie votre complicité avec Pierre Deladonchamps ?

La complicité a été rapide avec toute l’équipe de tournage. Comme nous déjeunions et dînions ensemble, même le week-end, l’entente était si parfaite que nous sommes devenus une vraie famille. Vis-à-vis de moi, Pierre s’est montré facile, abordable, super cool et drôle. Il n’arrêtait pas faire des blagues sur le plateau, c’était génial.

Si, comme Jérémy, vous aviez la possibilité de retourner dans le passé, quelle époque choisiriez-vous ?

Les années 1960 me plaisent bien et c’est drôle parce que «Magic City», la série américaine dans laquelle j’ai joué, se déroulait à la même période. Lorsque j’ai lu le scénario, j’étais ravie que l’histoire se situe à cette époque. La mode était très élégante, les gens se mettaient en valeur, les voitures étaient magnifiques et même le comportement des gens était glamour.

Comme Jérémy, par amour, pourriez-vous faire tout et n’importe quoi ?

Oui, bien sûr, c’est dans mon tempérament. Par amour, je suis capable de faire n’importe quoi.

«Vivre d’amour et d’eau fraîche», «L’amour est aveugle», «Loin des yeux, loin du cœur» : laquelle de ces trois citations choisiriez-vous ?

«L’amour est aveugle», parce que l’amour est un sentiment irrationnel, incontrôlable et spontané. Si on peut l’expliquer, ce n’est pas vraiment de l’amour. On apprécie une personne pour ses qualités, mais l’amour est un sentiment animal. On le ressent avec ses tripes et lorsqu’on est vraiment amoureux, on aime la personne malgré ses défauts, ses imperfections ou ses tares. Je crois aussi que si l’amour véritable dure toujours, au cours de sa vie, on peut aimer plusieurs personnes. Et d’une certaine manière, tous ces amours sont éternels. C’est ma vision de l’amour.

Cette interview est parue dans le magazine Télépro du 4/6/2020

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