Olivier Duroy : «Une évolution logique»

Olvier Duroy anime le "Nosta Club", de 20h à minuit, sur Nostalgie © Nostalgie / NGroup
Pierre Bertinchamps Journaliste

L’animateur passe de NRJ à Nostalgie.

C’est un petit mercato. Délaissé par Audrey, qui a rejoint Tipik, Olivier Duroy ne rempile pas sur NRJ, mais passe de l’autre côté, chez Nostalgie. Pour rappel, c’est le même groupe (NGroup).

Changement de ton et de public pour le roublard de la radio qui a déjà près de 20 ans de micro derrière lui, en Belgique, de Radio Contact à Nostalgie, en passant par VivaCité.

Vous changez de format ?

Oui, il était temps… (rires)

Pourquoi ?

Nostalgie est une radio qui me ressemble aujourd’hui. J’ai 44 ans, et c’est pile la cible de la station. J’ai envie de dire que je retrouve mes auditeurs. Ceux qui m’écoutaient dans le «Good Morning Mike» sur Contact ou «Le Réveil du Roy». Maintenant, ils écoutent Nostalgie.

Les délires et la déconnade ne vont pas vous manquer ?

C’est un métier différent, mais c’est mon métier. Je vais rester le même, que je sois en équipe ou que je sois seul dans un studio. Être animateur, c’est d’abord faire de la radio pour les gens. Sur Nostalgie, il y a beaucoup de gens qui écoutent… Que l’on soit seul, à deux, à trois… Que l’on passe plus de disques ou moins de disques, l’important, c’est de se dire que j’ai un message à passer. Je l’ai choisi, il y a des années de ça, c’est un message de bonne humeur. Qu’importe l’horaire et qu’importe le format, je resterai moi, c’est une certitude. Il y aura de la bonne humeur, c’est sûr !

Ce sera plus intimiste…

J’ai envie de créer une communauté, tout en conservant celle qui a été bien entretenue par Bruno et Seb. J’espère être à la hauteur. Je n’ai pas l’impression que c’est de la régression. Pour moi, un animateur doit pouvoir tout faire.

Sur NRJ, vous étiez en décalage avec le public ? Vous n’étiez pas heureux ?

Non, j’ai toujours été très heureux de faire de la radio. Je suis un showman, j’adore faire du divertissement, j’ai été content de faire ça pendant trois ans sur NRJ. Bien sûr, Nostalgie, ce n’est pas la même radio, mais c’est la même boîte, c’est Ngroup, et je m’y sens bien… Je dois avouer que j’écoute plus Nosta que NRJ, et que les titres qui passent m’évoquent plus de choses que les hits de NRJ. J’ai passé de bons moments sur NRJ, je ne veux pas tirer un trait dessus. J’aurais fait une année en plus, voire deux ou trois si l’occasion s’était présentée. Là, Nostalgie, c’est une évolution logique. Ça faisait des années de Frédéric Herbays me taquinait avec Nostalgie.

VivaCité ne vous a jamais rappelé ?

Non. Et on n’est pas partis fâchés, même si c’est vrai que je suis parti un peu à la sauvette. Je n’avais pas de contrat signé, j’étais libre. Je ne savais pas si je revenais à la rentrée, même si c’était entendu que j’y retrouve Audrey. C’est une radio généraliste qui – à l’époque – me convenait moins. J’ai tenté, j’ai essayé, j’ai passé une belle saison et je n’oublierai jamais «Viva For Life». NRJ m’a appelé, et je n’ai pas résisté. Honnêtement, si la station m’avait rappelé pour refaire une matinale, pas sûr que je sois revenu. Le soir, c’était un nouveau défi que je n’avais pas encore testé.

Il ne manque que Bel RTL à votre palmarès…

J’y ai travaillé pendant une saison, mais on ne m’entendait pas, j’étais réalisateur, juste après l’arrivée de Radio Contact à RTL House.

Entretien : Pierre Bertinchamps

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