Le présentateur de «Coûte que coûte» n’est pas très Noël dans l’âme, sans doute à cause de son côté consumériste. C’est au Nouvel An, que Philippe Malherbe profite de la fête.
Que faites-vous pour Noël ?
Je travaille. Je travaille toujours pour une des deux
éditions du JT pendant les réveillons. Et ce sera Noël. Pour les réveillons, c’est très
compliqué… J’en ai un le 20 décembre, chez ma mère à Verviers, le 23, j’en ai
un autre dans la famille de ma femme, et le 24, ce sera chez moi en petit
comité…
Vous attendez cette période avec
impatience ?
Non. Noël n’est pas le moment de l’année
que j’attends. J’aime plutôt de travailler ce jour-là. Ça m’évite de devoir
participer à des rencontres familiales parfois ennuyeuses. (rires) Je préfère
être en congé pour le Nouvel An.
Vous êtes plus fêtard que flemmard ?
Voilà… Et chaque année, on part dans un
endroit différent, avec un couple d’amis, quelques jours.
Si j’étais le Père Noël, quel cadeau
aimeriez-vous ?
(Rires)… Je pense qu’une nouvelle paire de
lunettes serait la bienvenue. J’ai la mauvaise habitude de toujours casser la
branche de droite de toutes mes paires, et j’en suis à la quatrième que je
viens de casser, ce matin.
Un souvenir de Noël particulier ?
J’aimais beaucoup les JT que l’on faisait,
au début de l’aventure de RTL-TVI, dans un petit village, pour la Noël. Nous y
étions en direct, souvent dans un petit village des Ardennes, avec des
reportages sur ce qu’il se passait pour les fêtes dans le coin et les
alentours. Que ce soit le boucher, le boulanger ou même comment le curé
préparait sa messe de minuit. Voir comment les villageois étaient concernés par
Noël était, en termes de proximité, un must. On l’a fait
plusieurs années, et on essayait à chaque fois de trouver le petit village
sympa.
Entretien : Pierre Bertinchamps
