«Quand revient le calme» : du sang et des larmes

Une fiction danoise très qualitative © Arte/DR Sales

A découvrir ce jeudi à 20h55 sur Arte, cette série danoise sort des sentiers battus.

En dix épisodes, elle met en scène huit personnes victimes, un vendredi soir, d’une fusillade dans un restaurant de Copenhague. Elle retrace leurs traumatismes, porte un regard pudique sur le parcours résilient de plusieurs d’entre eux, confrontés à la brutalité du deuil ou au syndrome du survivant, et aborde le thème de la responsabilité collective.

Au-delà des drames intimes, les auteurs de «Quand revient le calme», Dorte W. Høgh et Ida Maria Rydén, dressent aussi le portrait d’un pays fragilisé par la montée de l’intégrisme religieux et la précarité économique d’une frange de sa population. «Quand nous avons eu l’idée de la série, avec Ida, nous avons évoqué l’importance de montrer comment nous nous connectons tous les uns aux autres et comment nos décisions quotidiennes peuvent affecter les autres», confie Dorte.

«Nous nous sommes inspirés de la vieille astuce d’Hitchcock. Vous placez une bombe sous un banc où deux personnes dialoguent, cela fait que les spectateurs écoutent très attentivement leur conversation. Nos personnages ignorent où ils se dirigent, mais nous le savons. Cela crée une curiosité excitante», ajoute Ida.

Le casting réunit Henning Jensen («The Killing»), Peter Christoffersen («The Bridge») et Jacob Lohmann («Dos au mur»).

Cet article est paru dans le Télépro du 22/7/2021

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