Caché en haut de son bras, le tatouage de fleurs japonaises a une signification «douloureuse» pour l’animatrice.
Ne cherchez pas à les voir dans «Le Meilleur pâtissier», ce soir, sur RTL-TVI, les fleurs japonaises tatouées sur le bras de Julia Vignali sont bien cachées. Et pour cause, elles masquent une cicatrice profonde de son enfance.
C’est en effet lorsqu’elle avait 5 ans que les faits se passent. La petite fille renverse un bol de lait chocolaté sur son pyjama en acrylique. L’effet de la chaleur fait fondre la matière à même la peau. Julia est brulée au 3e degré. Durant plusieurs années, l’enfant se rend régulièrement à l’hôpital des grands brulés pour se faire soigner. Mais la marque ne disparaîtra pas…
Même si l’animatrice avait appris à «aimer» cette cicatrice, elle la recouvrait par des vêtements à longues manches ou du maquillage dans ses émissions de télé, à l’époque de Canal+ ou France 5. Malgré cela, la jeune femme voulait tout de même camoufler ce mauvais souvenir.
Il y a deux ans, l’idée d’un tatouage lui est venue, et les fleurs n’ont pas de symbolique en soi, mais c’est l’idée du tatoueur pour pouvoir tout recouvrir. «Je rentre chez moi, exténuée par la douleur. Je pleure ensuite car je ne parviens pas à m’habituer à ce nouveau bras», explique Julia Vignali à Paris Match. «Et puis, mon fils le découvre: “C’est bien plus joli qu’avant, tu as bien fait maman.” Grâce à lui, tout s’envole, la douleur et les regrets. J’ai recouvré trente-cinq ans de ma vie, je ne les ai pas effacés», conclut-elle.
Pierre Bertinchamps
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