«Ragnarok», série nordique Netflix palpitante

La série dano-norvégienne «Ragnarok» dégage une bouffée d'air frais grâce à son casting 100% scandinave et ses décors majestueux © Netflix Presse
Aurélie Bronckaers
Aurélie Bronckaers Journaliste

Après «The Rain» et «Quicksand», Netflix propose à ses abonnés une nouvelle série scandinave : «Ragnarok». En six épisodes, Adam Price («Borgen») explore les origines de la mythologie nordique sur un fond de teen-drama. Un combo inattendu mais qui fonctionne !

La famille Seier, composée de deux ados, Magne et Laurits, et de leur mère Turid, arrive dans la petite ville d’Edda. Ce village est contrôlé par une des plus puissantes familles de Norvège : les Jutul. Le jeune Magne se lie d’amitié avec Isolde, une étudiante militante environnementale incomprise. Différent des autres, il découvre ses nombreux pouvoirs et se confronte aux forces du mal.

Une première saison de qualité

La série dano-norvégienne était attendue de pied ferme. Après une bande-annonce intriguante et dotée de nombreuses scènes d’actions, «Ragnarok» est en réalité plus terre à terre. Elle s’éloigne à grand pas des productions Marvel et explore divers sujets ancrés dans notre société actuelle. Le nucléaire et ses conséquences sur l’environnement ainsi que le deuil, le harcèlement, les difficultés scolaires et la soif de pouvoirs sont abordés avec habileté et panache.

Adam Price propose une série mêlant à la fois drame et fantastique. Visuellement intéressante, le montage est rythmé et les décors extérieurs sont exploités au maximum.

Une bouffée d’air frais qui ne s’arrête pas aux grandes étendues de montagnes… En effet, le casting, composé exclusivement d’acteurs et actrices locaux, l’est tout autant. Le Danois David Stakston interprète Magne, un adolescent qui subit de nombreux changements. Il joue un personnage touchant, loin des stéréotypes, qui combat l’injustice.

Son frère Laurits (Jonas Strand Gravli) reste quant à lui sur le bas-côté de la route. Le peu de scènes qui lui sont accordées restent fades. Toutefois, le personnage tire son épingle du jeu lors du season final. Ce qui indique clairement qu’il aura une plus grande importance dans la suite de la série. Une théorie selon laquelle Laurits serait Loki, le frère de Thor, fleurit sur le Web. Le mystère reste complet…

Légendes nordiques

Netflix connaît son public. Allier le genre du fantastique, du drama et des adolescents est son gagne-pain quotidien. «Stranger Things» et «Les Nouvelles Aventures de Sabrina» en sont les preuves. Avec la série scandinave «Ragnarok», la plateforme ajoute de la mythologie nordique à la sauce. Et se veut aussi pédagogique !

Chaque épisode s’ouvre sur une définition en lien avec les légendes nordiques, quasi méconnues du grand public. Une astuce ingénieuse pour ne pas perdre le spectateur en cours de route.

Et si la définition du terme «Ragnarök» est «la fin du monde, qui débute par des catastrophes naturelles et culmine avec la grande bataille qui oppose les dieux aux géants», les derniers mots de la saison, «C’est là que tout commence», semblent indiquer qu’une suite est envisagée. Il faudra encore attendre la confirmation de Netflix.

Découvrez les six premiers épisodes sur la plateforme ainsi que la bande-annonce :

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