Renaud («NOPLP») : «C’est grâce à l’émission que j’ai pu aimer Georges Brassens !»

Renaud («NOPLP») : «C’est grâce à l’émission que j’ai pu aimer Georges Brassens !»
Pierre Bertinchamps Journaliste

Le candidat belge de «N’oubliez pas les paroles» (France 2) quitte le jeu (provisoirement ?) après 55 victoires et une somme très rondelette.

Fin de parcours, lundi soir, pour notre compatriote, le Couillettois, Renaud, dans «N’oubliez pas les paroles», sur France 2. Au passage, il semblerait que le candidat soit parti sur une erreur de la production.

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

Lors de son dernier tour de chant sur les paroles de «Cassé» par Nolwenn Leroy, Renaud ne prononce pas un mot qui est apparu à l’écran (un «mais» en début de phrase). Là, il y a une certaine équivoque puisque la chanteuse elle-même ne le prononce pas systématiquement à chacune de ses prestations. France 2 va donc se tourner vers la SACEM où les paroles officielles sont déposées pour vérification, et peut-être rappeler Renaud…

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

En attendant, le sympathique «Maestro» revient sur son parcours qui lui permet de rentrer au pays avec 391.000 € en poche et le record en termes de victoires avec 55 manches remportées…

Pourquoi avoir voulu participer à «N’oubliez pas les paroles» ?

Je suis un fan de l’émission, au départ. Je la regarde tous les jours depuis plus de trois ans… Je me suis dit «pourquoi pas moi ?» en voyant les autres candidats. Je savais répondre à la plupart des questions. Je voulais vraiment y aller quitte à être battu par un meilleur Maestro. C’était le plaisir de chanter.

Vous avez une passion pour les karaokés ?

J’aime beaucoup ça, oui. Même à la maison, avec ma compagne Pauline, on se prend une pause d’une petite heure pour en faire. Ça m’a permis beaucoup de réviser pour le jeu. On adore ça tous les deux…

Vous êtes parti à 55 victoires, vous n’imaginiez pas arriver là…

C’est une petite fierté effectivement. Quand on commence une aventure comme celle-là, on ne sait pas sur quel Maestro on va tomber au départ. Il y a une petite part de chance. Si dans ma première participation, j’étais tombé sur quelqu’un de super-balaise, je n’aurais peut-être eu aucune chance de rester. Je n’imaginais pas faire ne fut-ce que le quart de ce parcours. Je le dois aussi beaucoup à Pauline qui m’a aidé à réviser. C’est le fruit d’un «travail» de longue haleine, où il a fallu éviter certains pièges du jeu.

À l’image de la championne de «Tout le monde veut prendre sa place», vous êtes parti aussi avec un soulagement que ça s’arrête ?

Quand nous sommes pris dans la spirale du jeu, nous sommes soumis à un peu de «pression», mais c’était quand même génial et je me suis amusé. D’un autre côté, le rythme des enregistrements est assez effréné, avec 10 à 12 émissions par jour. C’était costaud. La fatigue commençait à s’installer.

Je ne parlerais pas de «soulagement» parce que j’étais heureux en partant, de mon parcours, et de la Maestro qui m’a fait tomber. Et j’espère qu’elle va repartir avec une belle somme.

12 émissions par jour, c’est énorme ?

C’est le plus difficile, et parfois on peut bafouiller par fatigue, et ça m’est arrivé plusieurs fois. J’aurais pu perdre à cause de cela. Mais à côté de cela, on est porté par Nagui et les musiciens, et on passe outre tout ça… Honnêtement, j’ai réalisé un rêve, même si je n’avais pas gagné. Je pars avec que des bons souvenirs, et pas de regrets.

Vous aimez les jeux télévisés en général ?

Non, c’est surtout ce jeu-là. Ma passion reste la musique et j’adore écouter et analyser les textes des auteurs. Ce qui est amusant, c’est que c’est grâce à «N’oubliez pas les paroles» que j’ai pu aimer des chanteurs comme Georges Brassens. En les étudiants, je me suis rendu compte que ses textes étaient splendides. Je ne compte pas participer à d’autres jeux, parce que chaque année, je vais revenir dans le programme de France 2 dans les Masters pour affronter les meilleurs. Là, j’espère y rester très longtemps.

Vous avez un projet pour cette jolie somme ?

Au départ, je voulais cagnotter pour mon mariage qui arrive en avril prochain. Vu l’ampleur de la somme, on songe à acheter une maison. On a aussi des voyages en vue, en plus de ceux remportés dans l’émission. On va aussi pouvoir faire un peu plus de petits plaisirs simples comme des sorties ou des restos.

On vous reconnaît dans la rue ?

Je suis allé dans un centre commercial montois, la semaine dernière, et on m’a demandé de faire des selfies. Les gens sont pleins d’ondes positives et de gentillesse. C’est super. C’est gai de se dire que j’ai pu apporter un peu de bonheur aux personnes qui m’ont suivi dans l’émission. C’était un peu mon objectif, en étant toujours souriant durant le programme.

Et dans votre école ?

Mes élèves sont petits (2e année primaire, NDLR), ils m’ont vu mais le gain ne leur dit rien. Ils ne se rendent pas vraiment compte. Ils étaient plutôt fiers que je passe à la télé.

Il est sympa Nagui ?

Il est génial ! Non seulement c’est un grand animateur, mais c’est un grand monsieur. Il est proche des candidats, et on noue une certaine affection au fil des enregistrements.

Il nous conseille et est bienveillant, si on veut prendre une pause. Il n’est pas là pour faire de l’usine à candidats.

La chanson vous tente ?

Au fur et à mesure des rencontres dans les loges, j’ai eu quelques contacts avec des candidats, et j’aurais envie de faire une petit carrière, mais pour le plaisir de chanter avec eux ou ma compagne…

Entretien : Pierre Bertinchamps

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici