Reprenez du monde ! Il est à la carte…

Émilie Aubry : «Notre atlas explore des problématiques géopolitiques à travers vingt-huit destinations en mêlant cartes, infographies et photographies» © Bertrand Noel/Arte

Le magazine géopolitique qui décrypte le monde par les cartes revient chaque samedi à 19.30 sur Arte ! Un rendez-vous indispensable !

Analyser le terrorisme d’Al-Qaïda et son origine, faire le tour des volcans et constater la manière dont ils façonnent l’histoire des territoires, naviguer au fil du Nil qui traverse dix pays… «Le Dessous des cartes» propose des clés pour tous ceux qui veulent comprendre le monde, ses frontières, les politiques de ses dirigeants et ses grandes mutations… Des chiffres, des cartes, des faits : la recette, éprouvée, est gagnante. C’est pourquoi l’émission reprend ses quartiers pour la rentrée chaque samedi, à 19.30, comme d’habitude dans un format «touti riquiqui maousse kosto» ! Et présenté, depuis 2017 (à la suite de Jean-Christophe Victor, disparu en 2016) par la journaliste Émilie Aubry.

Émilie Aubry, comment envisagez-vous de faire évoluer «Le Dessous des cartes» ?

Nous aimerions, de temps à autre, jouer aux «explorateurs», prendre nos cartes, aller voir sur place, donner la parole : découvrir comment on vit sur l’île suédoise de Gotland avec la peur de l’influence russe dans la région de la Baltique, observer à quoi ressemble le quotidien en Arabie saoudite avec un Mohammed ben Salmane qui, après avoir été à la tête d’un des pays les plus fermés du monde, a envie de s’inspirer du modèle touristique des Émirats arabes unis… Ce n’est qu’un projet à creuser parmi d’autres, car nous devons d’abord nous concentrer sur nos rendez-vous à l’antenne, le numérique, notre atlas et notre coffret DVD en préparation.

Vous avez conçu et co-écrit une nouvelle édition de l’atlas du «Dessous des cartes» avec le géographe Frank Tétart et le cartographe Thomas Ansart. Il sera en vente dès le mois de septembre. Que contient-il ?

Cet atlas est, comme l’émission, animé par une exigence : faire comprendre le monde. Comme dans l’émission, chacun des chapitres du livre s’ouvre par une photo , une destination que nous visitons comme dans un guide touristique, parce que je suis convaincue que l’on emmène le plus grand nombre de personnes vers la géopolitique par le voyage. Chaque image vise à éclairer une mutation géopolitique en cours. Par exemple, la partie consacrée à l’Éthiopie s’ouvre par un cliché d’Addis-Abeba qui, à lui seul, raconte que nous ne sommes plus au pays des famines, mais dans la capitale d’un État africain qui se développe sous perfusion chinoise. Par ailleurs, dans l’ouvrage comme dans l’émission, je veille à ce que nos contenus soient accessibles, avec des cartes et des légendes lisibles, des textes écrits avec simplicité et rigueur.

Cet entretien d’Elise Pontoizeau est paru dans le Télépro du 19/08/2021.

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