Saint-Germain-des-Prés, un paradis perdu

Au fil des années, Saint-Germain-des-Prés est devenu le lieu de rencontre privilégié de la scène artistique © Isopix

Dans «Le Doc Stupéfiant»    diffusé à 20h50 sur France 5, Léa Salamé nous fait partager l’univers artistique du quartier de Saint-Germain-des-Prés à Paris.

Au cœur du VIe arrondissement de Paris, le quartier de Saint-Germain-des-Prés réunit le Théâtre de l’Odéon, le Musée d’Orsay, les Beaux-Arts et les vestiges de la plus ancienne abbaye de la ville. Ce deuxième numéro de la collection «Doc Stupéfiant !», dirigé par Léa Salamé, revient sur la communauté germanopratine d’hier (Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir, Juliette Gréco, Boris Vian, Jacques Prévert…) et d’aujourd’hui (l’écrivain Frédéric Beigbeder, les inconditionnels Pierre Arditi, Liliane Rovère et Alain Souchon).

Après la Seconde Guerre mondiale, et pendant une dizaine d’années, la jeunesse, affamée de liberté et de musique, s’y est logée dans de minuscules chambres de bonne. Elle se retrouvait au chaud dans les caves du quartier, transformées en clubs (Le Tabou, La Discothèque où il fallait détenir une clé pour y accéder…), et les cafés (Le Flore, Les Deux Magots…). Elle y dansait sur les airs de be-bop de Miles Davis. Rue Sébastien Bottin, Jean-Paul Sartre avait installé les bureaux de sa revue Les Temps Modernes. Il suffira de quelques mois pour que le quartier devienne le temple de l’existentialisme. Toute la mythologie autour de cet endroit n’en finit pas de fasciner. 

«Le Doc Stupéfiant» est diffusé mercredi à 20h50 sur France 5.

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