Sara De Paduwa : «Comment refuser d’aussi chouettes projets ?»

Sara De Paduwa apparaîtra 6 jours sur 7 à l'antenne de la RTBF ! © RTBF
Pierre Bertinchamps Journaliste

Dès ce samedi à 18h30 sur La Une, Sara De Paduwa prend les commandes d’un magazine «feel good» hebdomadaire, «C’est si bon».

Une rentrée très chargée pour Sara De Paduwa. Déjà à l’antenne tous les matins dans «Le 6/8» et «Le 8/9», l’animatrice décroche de nouvelles émissions en radio et en télé, en attendant de participer pour la 8e fois à l’opération Viva For Life, en décembre.

Vous allez être quasiment tous les jours à l’antenne ?

En effet, six jours sur sept ! C’est ambitieux, et en même temps, ce sont des projets qui me correspondent. C’est difficile de dire «non». Il y a le retour à la radio, avec «Super nanas» sur Vivacité. On sera entre copines. Il y a de la synergie, entre nous (avec Ophélie Fontana, Fanny Jandrain et Laure Fornier, NLDR) et de l’entente malgré des centres d’intérêt tout à fait différents.

Ça vous manquait ?

Un peu… mais c’était une question d’emploi du temps. Une émission hebdomadaire me convient mieux que «La Récré de midi» que j’avais lancée et qui passait tous les jours, en direct. J’ai dû arrêter.

De quoi va parler «C’est si bon» ?

On ne sait pas trop ce qu’il y aura dedans car ça va dépendre de l’humeur ! On va garder l’esprit d’«On n’est pas des pigeons à la maison !». Thibaut Roland apporte le côté actu, Bruno Tummers parlera de musique, David Jeanmotte va sortir de ce qu’il fait d’habitude mais ce sera toujours drôle, Pablo Andres pour l’humour, et Patrick Weber qui revient avec l’actualité royale. Ce sera un magazine très belge, d’où ce retour de la royauté.

La famille royale vous intéresse ?

Oui, je la respecte beaucoup. Elle fait partie de notre Histoire, de notre pays… C’est normal qu’on en parle.

Est-ce qu’on ne voit pas trop Sara De Paduwa à la télé ?

Honnêtement, je me suis posée la question aussi… On me propose de chouettes projets, comment les refuser ? «C’est si bon» me correspond à 100 %, je n’allais pas dire non.

On l’a vu à La Louvière, en décembre, le public vous soutient énormément…

Je ne m’en rends pas compte. Pour moi, c’est juste du partage. Quand je souris, ce n’est pas feint. Je sais aussi que dans les médias, chacun a son moment. On me le propose, j’y vais, je prends, mais je sais pertinemment que c’est éphémère. Après, ce sera pour quelqu’un d’autre, et c’est tant mieux.

Vous vous préparez à un arrêt de la télé ?

Non, mais je sais que la télé n’est qu’un passage. Je le sais depuis le départ. Et peut-être que j’aurai envie d’autre chose… Ça commence déjà un peu à germer. Le confinement nous a tous un peu fait réfléchir sur les choses. Et puis, j’ai 40 ans…

Vous avez envie de scène ou de théâtre ?

Je ne crois pas que j’en ai le talent, mais j’aurais bien aimé. La fiction aussi. Je suis trop spontanée, chez moi, ça sort tout seul.

Quel programme aimeriez-vous présenter ?

Un grand prime time en direct… Jusqu’ici, je n’ai pas à me plaindre, ce que je présente me correspond bien, avec mes atouts et mes failles, sans jamais tricher.

Et si vous ne deviez garder qu’un programme ?

Je pense que ce serait «Le 6/8». C’est mon bébé, et j’y suis très heureuse. C’est le programme dans lequel je peux m’exprimer à 200% sans contrainte. Je ne le lâcherai pas demain ! C’est de la télé live comme je l’adore…

Entretien : Pierre Bertinchamps

 

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