Sara De Paduwa : «Les 100 km de CAP48 me donnent un peu la trouille !»

En plus de Viva for Life, Sara s'implique dans CAP48 © Isopix
Pierre Bertinchamps Journaliste

L’animatrice soutient ses collègues de VivaCité, lors de la marche de CAP48 qui reliera Jodoigne à Liège, tout ce week-end.

Samedi aura lieu la 5e édition des 100 km de CAP48, une initiative – à l’époque – lancée par Julie Morelle qui mobilisait la rédaction de la RTBF. Quatre ans plus tard, la mobilisation des journalistes est intacte et les équipes des six radios du service public sont venues se greffer au projet. Cette année, il y aura même une formation d’auditeurs pour accompagner les animateurs qui vont parcourir tout ou une partie des 100 kilomètres qui séparent Jodoigne (dans le Brabant wallon) et Liège.

Sara De Paduwa sera de la partie. L’animatrice fera partie de l’équipe de VivaCité. «La symbolique est importante pour CAP48», explique Sara. «Nous, on a la chance de pouvoir marcher et de se déplacer comme bon nous semble. Ce n’est pas le cas de tout le monde. J’aimais bien l’opportunité, ce défi-là».

Le rayon de soleil de la RTBF ne fera pas les 100 kilomètres, mais seulement 20, pour sa première participation. «J’ai un problèmes à la hanche, et comme je travaille déjà beaucoup, je n’ose pas forcer mon corps», détaille celle qui nous réveille du lundi au vendredi dans «Le 6/8» sur La Une.  

Au fil des années, le défi a permis de fédérer toujours un peu plus les animateurs. «On partage quelque chose de très physique entre collègues, même si pour moi, ce ne sera pas la totalité du parcours, et je serai là pour les soutenir, échanger nos galères et peut-être apporter du réconfort.» Sara De Paduwa est très attachée à Viva For Life mais elle voulait aussi se mouiller pour CAP48. «Je voulais m’investir cette année. Je préfère la marche plutôt que juste passer quelques minutes lors de la soirée à la télé. J’aime bien cette symbolique de marcher pour les autres.»

Si à l’antenne, ça ne se voit pas, l’animatrice a failli ne jamais savoir marcher. «Si je n’avais pas été opérée étant toute petite, je marchais avec un handicap», confie-t-elle. «On a décelé le problème très tard et à un mois près, je ne marchais plus. C’était en plein divorce de mes parents… Je suis consciente qu’à peu de chose près, tout peut basculer, et ça me donne envie de donner aux autres.»

Pour 20 kilomètres, la préparation n’est pas des plus importantes, avouons-le, mais Sara est déjà sportive dans sa vie quotidienne. «Je fais du sport par petites doses, et sans forcer. Je nage, genre 30 longueurs de 50 mètres, sans m’arrêter. En général, je marche une quinzaine de kilomètres, et c’est là que je commence à ressentir l’effort. Les 20 km devraient passer sans problème, mais directement aller jusqu’à 100 km, en une fois, ce n’est pas le moment  mais je rêve de le faire. J’ai un peu la trouille !» Son papa, Walter De Paduwa, marchera pour le compte de Classic 21. Il fera la totalité du parcours, comme l’année dernière !

Depuis 4 saisons, la Bruxelloise partage sa bonne humeur aux lève-tôt, puis enchaîne les tournages. Une hygiène de vie qui amène son lot de sacrifices. «Je suis à un moment de ma vie où tout va bien pour moi. Et j’ai envie de le partager. Mes enfants se portent bien et je suis heureuse dans ce que je fais. Au niveau quotidien, c’est une belle organisation, et je grappille ça et là un peu de temps pour moi. C’est ce qui fait que je tiens le coup. Mais je me sens hyper-privilégiée, et ça me recharge les batteries tous les matins de savoir ce que je vais vivre durant la journée.»

Sara De Paduwa refuse de penser qu’un visage connu est un boosteur de dons. «Mais grâce à notre notoriété, le message passe et il est plus facilement entendu», conclut-elle.

Pour soutenir Sara et les autres animateurs ou journalistes de la RTBF, rendez-vous sur le site de Cap 48 pour parrainer les marcheurs.

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