Sébastien Nollevaux : «L’an dernier, on a fait un beau brouillon, et maintenant, on peut péter le compteur !»

Sébastien Nollevaux : «L'an dernier, on a fait un beau brouillon, et maintenant, on peut péter le compteur !»
Julien Vandevenne
Julien Vandevenne Rédacteur en chef adjoint

À quelques semaines de «Viva For Life», Télépro a rencontré Sébastien Nollevaux pour savoir dans quel état d’esprit il se trouve avant le deuxième grand saut…

Après toutes les souffrances de l’an dernier, pourquoi recommencer ?

Je pense que je suis maso… J’aime souffrir ! (rires) La cause est noble et si avec notre petite notoriété, on peut servir à faire bouger les choses, alors je ne réfléchis même pas. D’accord, c’est difficile physiquement. On se met en danger, mais c’est encore plus difficile d’entendre qu’il y a un enfant sur 4 qui est sous le seuil de pauvreté chez nous. Je ne me suis pas posé la question de le refaire ou pas.

On va aménager les installations pour cette deuxième édition ?

Normalement, ils ont tenu compte de toutes les remarques que l’on a fait. D’un autre coté, ce n’est que pour une durée de six jours. Et six jours sur toute une année, ce n’est rien du tout. Au niveau de l’infrastructure, ce sera plus grand et on aura aussi un peu plus de confort dans nos chambres, surtout pour l’acoustique. Histoire que l’on puisse vraiment se reposer. C’était vraiment ça, l’an dernier, qui posait problème, la fatigue.

Et à l’antenne, il y aura des différences ?

Pas beaucoup, on a juste changé nos tranches qui ne seront d’ailleurs plus calquées sur celles de 2013. Elles seront décalées de deux heures, mais on garde chacun, deux fois 8 heures d’antenne par jour.

Cette année, vous pensez atteindre les 2 millions d’euros récoltés ?

Il n’y a pas d’objectif. En 2013, on a déjà eu un montant auquel on ne s’attendait pas. On espérait juste gentiment le million. Au final, ce qu’on avait récolté était bluffant (1,27 millions d’€, NDLR). Le principal est de remettre un gros coup de projecteur sur la cause. Si l’objectif financier suit derrière, c’est tant mieux. L’an dernier, on a fait un beau brouillon. Maintenant, on peut péter le compteur !

Vous vous êtes déjà préparé ?

Non, l’année dernière, je n’avais rien fait, mais il y a un suivi médical. Le médecin passe tous les jours dans le cube. La veille du commencement, je vais me faire un bon gueuleton, ça c’est sûr…

La radio, vous maîtrisez maintenant ?

C’est un retour aux sources ! J’ai commencé la radio pendant 4 ans, dans mon coin comme hobby où je m’éclatais au micro. Vingt ans plus tard, j’ai retrouvé les sensations. Je me suis lâché… J’étais comme d’hab ! Je vais continuer à être moi, et si ça part dans tous les sens… Tant mieux !

Les «Pigeons» cartonnent encore après 3 ans. C’est quoi la recette ?

Nous sommes une bande de potes qui s’invite tous les soirs dans le salon des gens. Le concept de talk-show intelligent où on parle des choses qui concernent vraiment le public, c’est à dire l’argent et la consommation, ça ne lasse pas. Et tant mieux, parce qu’il y a encore tellement de choses à dire et même à redire. On revient parfois sur des sujets parce que visiblement ce sont des problèmes qui embêtent les consommateurs. C’est l’occasion d’enfoncer le clou encore une fois, en espérant que ça bouge. Les gens ne s’en lassent pas.

Et vous, 2 heures de radio, le midi et 1 heure de télé, le soir… Vous n’êtes pas lassé ?

Non, je m’amuse ! Quand je prends un peu de recul, je me dis que ce sont des horaires de fou. C’est de la concentration non-stop, mais je m’amuse. Sincèrement ! Et tant que ça me divertit aussi, allons-y…

Pas envie de revenir à l’info ?

Non ! Vous connaissez beaucoup de gens qui se disent le matin en allant au boulot, que ce sera une bonne journée parce que je vais retouver des potes et qu’on va s’amuser ?

Entretien : Pierre Bertinchamps

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