Sophie Davant («Affaire conclue») : «Une robe de Piaf m’a émue»

Des tenues en fonction des décennies : Sophie Davant adore se déguiser ! © Gilles GUSTINE - FTV
Pierre Bertinchamps Journaliste

Mardi, le prime d’«Affaire conclue», sur France 2, propose une sélection d’objets mythiques du XXe siècle.

L’année 2023 démarre en fanfare pour Sophie Davant ! En attendant d’intégrer les nouveaux studios d’«Affaire conclue» (La Une et France 2), l’animatrice propose une soirée consacrée aux objets qui ont marqué le siècle dernier. Souvenirs, souvenirs…

Quelle époque vous a le plus amusée ?

Les années 1960. Pour en parler, je porte une petite robe courte et des bottes, et pour les années 1970, j’aurai des cheveux longs. Ce sera drôle et assez spectaculaire.

Quelle est la philosophie des versions primes d’«Affaire conclue» ?

Les primes times doivent être différents de la quotidienne, sortir de l’ordinaire. 2 millions de téléspectateurs nous regardent chaque jour (200.000 Belges pour La Une, ndlr). Une grande émission de soirée permet de toucher un autre public.

Quel est l’objet qui vous a marquée ?

Une robe portée par Édith Piaf, à l’Olympia, en 1957. C’était très émouvant parce que le vendeur, grand collectionneur d’objets de l’artiste, était triste de s’en séparer. Il envisage d’ailleurs de lui consacrer un musée qu’il financera notamment avec le produit de sa vente.

Êtes-vous tentée par l’achat d’objets ?

Oui, mais pas au moment du prime, parce que les prix sont assez élevés, mais j’ai déjà craqué pour des lampes ou des petites marines. Quand je craque, je rachète à nos acheteurs qui ne prennent alors pas de bénéfice, ils sont sympas. Si je m’écoutais, je serais tentée à chaque émission ! Comme le téléspectateur, j’ai appris à apprécier les objets et à aimer certaines choses comme la verrerie et la faïence des années 1940 et 1950.

À quoi ressemble votre maison ?

Hélas, je ne suis pas minimaliste. J’ai toujours eu un goût prononcé pour la décoration et l’esthétisme. Depuis que je fais cette émission, comme le public, j’ai appris à retourner les objets, à chercher des signatures et à repérer l’exceptionnel. Je les regarde différemment. La maison est déjà bien remplie et j’ai tendance à en vouloir davantage…

«Affaire conclue» est très populaire en Belgique…

Les Belges ont été embarqués par ce concept, comme les Français, par l’amour des objets et des brocantes. Quand on vient à Bruxelles, c’est un régal d’aller au Sablon, là où il y a tous les antiquaires.

La version originale allemande («Bares für Rares», sur la ZDF) est itinérante. Pourquoi France 2 n’a pas gardé ce concept ?

Je n’étais pas très motivée à l’idée de présenter cette émission, je venais d’un programme de témoignages que j’adorais… Quand j’ai vu les premières images, j’ai encore moins compris qu’on m’appelle. Mais le producteur m’a donné carte blanche, alors en effet, pourquoi ne pas la faire évoluer en allant à la rencontre des gens et des objets, là où ils sont ?

Cette interview est parue dans le Télépro du 5/01/2023.

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