Stéphane Bern : «L’Histoire ne se limite pas aux personnalités et aux grandes batailles»

Stéphane Bern : «L'Histoire ne se limite pas aux personnalités et aux grandes batailles»
Julien Vandevenne
Julien Vandevenne Rédacteur en chef adjoint

Ce mardi 13 février à 20h55 sur France 2, l’animateur présente «La Fabuleuse histoire du restaurant».

Objectif de ce concept inédit d’émission : retracer l’origine de notre manière de vivre, de ce qui nous entoure chaque jour : nos vêtements, nos loisirs, l’école, la santé…

Pour le premier numéro de ce nouveau rendez-vous qui mêle divertissement et histoire, il s’agit de raconter la fabuleuse histoire du restaurant.

Pourquoi avoir choisi de raconter la fabuleuse histoire du restaurant ?  

Si j’aime raconter l’histoire des grands de ce monde, il existe un autre pan de l’histoire, plus «quotidien», qui me touche énormément. Car cette histoire, c’est la nôtre. Pour ce premier numéro, nous remontons le couloir du temps pour raconter la naissance et l’évolution du restaurant à travers quatre grandes époques : le Moyen Âge, le Grand Siècle, le XIXe et le début du XXe  siècle. L’occasion de découvrir les origines de la fourchette, de la serviette ou de certains aliments. De comprendre l’engouement soudain pour les anguilles ou pour certaines herbes. En bref, l’émission montre que tout ce que l’on fait aujourd’hui a un sens, une histoire.

Quels sont les autres thèmes que vous pourriez aborder dans La Fabuleuse Histoire de… ?

J’adorerais raconter la fabuleuse histoire de la mode ou de la beauté. Revenir à l’époque où on se lavait les dents avec du charbon, par exemple, ou à celle où l’on pratiquait des décoctions d’or. Expliquer pourquoi, jusqu’aux années 60, on utilisait très peu d’eau. Tous ces anciens secrets de beauté qui reviennent aujourd’hui. Plus généralement, tout ce qui se rapporte à la vie quotidienne pourrait être raconté dans La Fabuleuse Histoire de…

Quel souvenir gardez-vous du tournage ?

Cette Fabuleuse Histoire du restaurant a été une histoire professionnelle extraordinaire. On a tourné dans des décors incroyables, avec des figurants, des costumes, des accessoires, et avec, toujours, ce même soin apporté au moindre détail. L’atmosphère était telle qu’on se prenait au jeu. Comme au temps des guinguettes – dans un décor directement inspiré des tableaux impressionnistes – où l’on s’est mis à danser… Je comprends désormais ce que disent les comédiens : vous entrez dans votre rôle quand vous endossez le costume. Je tiens d’ailleurs à rendre hommage au réalisateur Fabrice Michelin qui a fait une image incroyable. C’est comme un film de cinéma, mais dont les acteurs n’auraient pas appris leurs textes. Ils sont simplement confrontés à une situation et la vivent pleinement. Non, il y a vraiment eu une sorte de grâce autour de ce tournage… Si bien que l’on a tous été embarqués, ensemble, dans cette fabuleuse histoire.

Découvrez la bande-annonce de l’émission :

Avez-vous appris des choses ?

Oui. Et notamment grâce aux deux chefs. Moi qui ne suis pas un spécialiste de la cuisine, j’ai énormément appris sur la cuisson. Je me demandais toujours pourquoi l’on mangeait «bouilli» au Moyen Âge. Sur les marchés médiévaux, je ne connaissais pas bien l’origine de certaines épices, de quelques fruits ou légumes. À un moment, c’est amusant d’ailleurs, on cherchait des produits qui ne pouvaient pas encore exister puisqu’ils ne sont arrivés du Pérou que deux siècles plus tard !

Quelle époque avez-vous préférée ?

Le Moyen Âge. Bon, le costume n’était pas le plus seyant, c’est vrai, mais l’exercice était très ludique. Et puis, j’étais très mal à l’aise dans mon costume du début du XXe – surtout que le blanc ne me va pas du tout ! Non, vraiment, être transformé en gueux dans cette auberge du Moyen Âge m’a beaucoup amusé ! Et puis, à partir du moment où vous êtes déguisé, vous ne pouvez pas vous prendre au sérieux… Une façon de démocratiser l’histoire en établissant une proximité avec le téléspectateur.

Quels sont les autres thèmes que vous pourriez aborder dans La Fabuleuse Histoire de… ?

J’adorerais raconter la fabuleuse histoire de la mode ou de la beauté. Revenir à l’époque où on se lavait les dents avec du charbon, par exemple, ou à celle où l’on pratiquait des décoctions d’or. Expliquer pourquoi, jusqu’aux années 60, on utilisait très peu d’eau. Tous ces anciens secrets de beauté qui reviennent aujourd’hui. Plus généralement, tout ce qui se rapporte à la vie quotidienne pourrait être raconté dans La Fabuleuse Histoire de…

Quel souvenir gardez-vous du tournage ?

Cette Fabuleuse Histoire du restaurant a été une histoire professionnelle extraordinaire. On a tourné dans des décors incroyables, avec des figurants, des costumes, des accessoires, et avec, toujours, ce même soin apporté au moindre détail. L’atmosphère était telle qu’on se prenait au jeu. Comme au temps des guinguettes – dans un décor directement inspiré des tableaux impressionnistes – où l’on s’est mis à danser… Je comprends désormais ce que disent les comédiens : vous entrez dans votre rôle quand vous endossez le costume. Je tiens d’ailleurs à rendre hommage au réalisateur Fabrice Michelin qui a fait une image incroyable. C’est comme un film de cinéma, mais dont les acteurs n’auraient pas appris leurs textes. Ils sont simplement confrontés à une situation et la vivent pleinement. Non, il y a vraiment eu une sorte de grâce autour de ce tournage… Si bien que l’on a tous été embarqués, ensemble, dans cette fabuleuse histoire.

Découvrez la bande-annonce de l’émission :

L’occasion pour vous d’aborder l’histoire d’une autre manière…

J’explore ma passion sur le mode du divertissement. C’est un programme où, chemin faisant, nous apprenons des choses sans même nous en rendre compte. À l’instar des Escapades viennoises – que j’ai présentées pour la deuxième année consécutive –, j’aime faire, dans mon domaine de prédilection, un petit pas de côté. Moi qui n’aime pas vraiment me prendre au sérieux, ce nouveau défi correspond à ma nature, mais m’a également permis de revoir certains de mes automatismes en télévision. Et pour relever ce pari, je dois dire que j’ai été particulièrement bien entouré.

En effet, tout au long de ce voyage, vous êtes accompagné de deux jeunes chefs, Grégory Cuilleron et Nathalie Nguyen. Ensemble, vous partez à la rencontre d’experts…

Oui, nos experts sont des passeurs d’histoire. Qu’il s’agisse d’Ariane Dubois, experte du XVIIIe siècle, de la cuisine et des bonnes manières, ou du chef Yves Camdeborde qui intervient pour la partie XIXe siècle, ils sont là pour transmettre leur savoir au plus grand nombre. Y compris à Greg et Nathalie, deux jeunes chefs talentueux, lumineux et emplis de curiosité. Et tous deux se sont véritablement appropriés l’histoire qu’on leur a racontée avec intelligence et simplicité. Chacun y a trouvé des résonances avec son quotidien, son expérience, sa manière de cuisiner. La preuve, une fois encore, que l’histoire ne doit pas rester sous cloche. Ensemble, ils ont aussi relevé des défis de taille, comme celui de cuisiner, sans électricité, dans une auberge du Moyen Âge, entièrement dans son jus, ou de dresser une table dans un restaurant du XVIIIe siècle.

Avez-vous appris des choses ?

Oui. Et notamment grâce aux deux chefs. Moi qui ne suis pas un spécialiste de la cuisine, j’ai énormément appris sur la cuisson. Je me demandais toujours pourquoi l’on mangeait «bouilli» au Moyen Âge. Sur les marchés médiévaux, je ne connaissais pas bien l’origine de certaines épices, de quelques fruits ou légumes. À un moment, c’est amusant d’ailleurs, on cherchait des produits qui ne pouvaient pas encore exister puisqu’ils ne sont arrivés du Pérou que deux siècles plus tard !

Quelle époque avez-vous préférée ?

Le Moyen Âge. Bon, le costume n’était pas le plus seyant, c’est vrai, mais l’exercice était très ludique. Et puis, j’étais très mal à l’aise dans mon costume du début du XXe – surtout que le blanc ne me va pas du tout ! Non, vraiment, être transformé en gueux dans cette auberge du Moyen Âge m’a beaucoup amusé ! Et puis, à partir du moment où vous êtes déguisé, vous ne pouvez pas vous prendre au sérieux… Une façon de démocratiser l’histoire en établissant une proximité avec le téléspectateur.

Quels sont les autres thèmes que vous pourriez aborder dans La Fabuleuse Histoire de… ?

J’adorerais raconter la fabuleuse histoire de la mode ou de la beauté. Revenir à l’époque où on se lavait les dents avec du charbon, par exemple, ou à celle où l’on pratiquait des décoctions d’or. Expliquer pourquoi, jusqu’aux années 60, on utilisait très peu d’eau. Tous ces anciens secrets de beauté qui reviennent aujourd’hui. Plus généralement, tout ce qui se rapporte à la vie quotidienne pourrait être raconté dans La Fabuleuse Histoire de…

Quel souvenir gardez-vous du tournage ?

Cette Fabuleuse Histoire du restaurant a été une histoire professionnelle extraordinaire. On a tourné dans des décors incroyables, avec des figurants, des costumes, des accessoires, et avec, toujours, ce même soin apporté au moindre détail. L’atmosphère était telle qu’on se prenait au jeu. Comme au temps des guinguettes – dans un décor directement inspiré des tableaux impressionnistes – où l’on s’est mis à danser… Je comprends désormais ce que disent les comédiens : vous entrez dans votre rôle quand vous endossez le costume. Je tiens d’ailleurs à rendre hommage au réalisateur Fabrice Michelin qui a fait une image incroyable. C’est comme un film de cinéma, mais dont les acteurs n’auraient pas appris leurs textes. Ils sont simplement confrontés à une situation et la vivent pleinement. Non, il y a vraiment eu une sorte de grâce autour de ce tournage… Si bien que l’on a tous été embarqués, ensemble, dans cette fabuleuse histoire.

Découvrez la bande-annonce de l’émission :

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