Stéphane Pauwels : «J’assume ce que je raconte !»

Stéphane Pauwels : «J’assume ce que je raconte !»
Julien Vandevenne
Julien Vandevenne Rédacteur en chef adjoint

Entre la sortie de son livre «Zéro pointé» (co-écrit avec Thibaut Roland) qui fait des étincelles et ses reportages sur le terrain pour «Un toit pour l’hiver» (RTL-TVI), Stéphane Pauwels termine l’année sur les chapeaux de roue !

«Un toit pour l’hiver» (programmé le mardi 29 décembre à 20h25 sur RTL-TVI), ce sont trois émissions basées sur une chaîne de solidarité où on vient en aide à des familles en difficulté. C’est cela ?

L’émission vient en aide à quatre familles dont on retape les maisons : une famille avec trois enfants à Châtelineau, une maman isolée à Bassenge, une propriétaire de 75 animaux à Floreffe à recaser et une dame en difficulté dans les Ardennes. J’accompagne sur le terrain et je témoigne de la chaîne de solidarité qui se met en place. L’idée est que ces familles se retrouvent au sec, puissent se chauffer et vivre de façon décente.

Vous publiez «Zéro pointé». Vous y critiquez les dysfonctionnements dans le monde du foot, le racisme, les coulisses de l’Union belge…

J’en ai un peu marre qu’on prenne le supporter de foot qui bosse et se paie un abonnement pour un con. On dépense l’argent n’importe comment dans les clubs. Il y a des agents peu scrupuleux qui font la pluie et le beau temps et des dirigeants de clubs qui se gavent. Il y a aussi des comportements hostiles dans les vestiaires vis-à-vis de joueurs noirs.

Vous espérez faire évoluer les choses ?

Bien sûr, j’espère faire changer les mentalités. L’Union belge ne peut pas être numéro un mondial au classement, faire payer des cotisations chères aux parents dans les clubs et annoncer un déficit de 17 millions dans les caisses. Il y a une gestion catastrophique. J’assume ce que je raconte, même si certains sont nerveux.

Vous attendiez-vous au parcours de La Gantoise en Champions League ?

Non ! Je savais que Vanhaezebrouck était un très bon entraîneur, ce n’est pas nouveau, et que l’équipe était dans un esprit collectif, mais était-ce suffisant ? Ils ont eu aussi un peu de chance. Ils sont tombés dans un groupe où certains se voyaient plus beaux que prévu. Exemple, les Lyonnais. Ils ont manqué d’humilité et ont ramassé. Il y a de grosses surprises comme ce Laurent Depoitre, une trouvaille exceptionnelle. Avec Sven Kums, il a marqué de son empreinte cette compétition. La Gantoise est une bonne surprise. Ils ont un bon tirage. En 1/8, ils vont affronter Wolfsbourg, un club à leur portée. J’espère que cela va continuer pour eux !

Entretien : Caroline Geskens

Retrouvez l’interview intégrale dans Télépro cette semaine

À lire

Stéphane Pauwels et Thibaut Roland, «Zéro pointé» (La Renaissance du livre)

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