Tout l’été sur la RTBF, Anne-Laure Macq va titiller les marques !

Tout l’été sur la RTBF, Anne-Laure Macq va titiller les marques !
Pierre Bertinchamps Journaliste

Pas de vacances pour Anne-Laure Macq qui prend les rênes des «Dossiers d’été» chaque mercredi sur La Une. Les coulisses de la conso en prime-time, pour ne pas être pigeon lors du passage en caisse.

Même si «On n’est pas des pigeons !» va passer en mode best of estival, la conso ne prendra pas ses quartiers d’été pour autant sur la RTBF. Pendant 10 semaines, Anne-Laure sera aux commandes des «Dossiers d’été», une série qui va montrer les coulisses des marques. «Il y aura un aspect conso dans les 13 reportages», précise Anne-Laure Macq. «L’idée est de décrypter et décortiquer les phénomènes de société, mais aussi de s’intéresser à l’envers des grandes marques.» De leur création à leur success-story, en passant par leur stratégie.

En immersion

Les reportages seront inédits. Le premier numéro consacré à Ikea, ne sera pas une reprise de l’enquête de «Questions à la Une», sur l’enseigne suédoise, diffusée récemment par la RTBF. Ce sont des achats de documentaires français. «Ce sera très différent, avec un autre éclairage. Une journaliste s’est faite engagée comme vendeuse au rayon cuisine d’Ikea, et a pu vraiment décrypter toutes les stratégies mises en place pour qu’on dépense un maximum. Et notamment, elle évoque la bible d’Ikea qui est destinée aux vendeurs et qui donne les éléments pour faire vendre les articles les plus rentables pour la société.»

Anne-Laure Macq est présente dans «On n’est pas des pigeons !» depuis la première émission en 2011. La conso est un peu devenue son dada… «J’ai changé ma façon de consommer. Je n’étais pas si attentive aux étiquettes avant.», confie Anne-Laure. «Je compare systématiquement les prix au kilo, maintenant par exemple. Pareil pour les clauses des contrats, je laissais passer des choses. Je n’étais pas non plus candide, mais je ne me renseignais pas suffisamment, et je tombais dans les pièges classiques.»

Vacances au boulot avant rentrée chargée

Revers de la médaille, les courses sont parfois cocasses lorsqu’Anne-Laure s’adresse à un vendeur pour un renseignement tout ce qu’il y a de plus anodin. «Quand je négocie un contrat ou quand je m’attarde dans un magasin, on me demande s’il n’y a pas une caméra cachée», sourit-elle. «Les gens ont un peu peur qu’on soit perpétuellement au boulot et qu’on se balade en permanence avec une caméra pour dénicher les comportements suspects. C’est drôle !», conclut Anne-Laure.

À la rentrée, Anne-Laure retrouvera le nid des «Pigeons» et sa chronique dans «C’est du Belge». Un été bien studieux, et peut-être un petit test pour la Chimacienne qui avoue se sentir comme un poisson dans l’eau dans le format magazine.

Pierre Bertinchamps

Chez Ikea, 70% des achats sont compulsifs. «C’est une stratégie extrêmement bien étudiée pour nous attirer avec des petits prix et nous faire ressortir avec un ticket de caisse bien plus élevé que ce qu’on avait prévu.» La série parlera aussi d’Uber (21/6), avec de l’immersion également pour tester les conditions de travail.

Un créneau de plus en plus porteur

Que ce soit sur la RTBF, RTL ou France 5 (avec le «Doc du dimanche»), la consommation intéresse beaucoup le public. «Elle suscite l’intérêt des gens, parce qu’on vit des temps difficiles ou le pouvoir d’achat est mis à mal», explique l’animatrice. «On est soucieux de connaître l’envers du décor pour savoir à quelle sauce on va être mangé, et pour éviter les arnaques !»

Anne-Laure Macq est présente dans «On n’est pas des pigeons !» depuis la première émission en 2011. La conso est un peu devenue son dada… «J’ai changé ma façon de consommer. Je n’étais pas si attentive aux étiquettes avant.», confie Anne-Laure. «Je compare systématiquement les prix au kilo, maintenant par exemple. Pareil pour les clauses des contrats, je laissais passer des choses. Je n’étais pas non plus candide, mais je ne me renseignais pas suffisamment, et je tombais dans les pièges classiques.»

Vacances au boulot avant rentrée chargée

Revers de la médaille, les courses sont parfois cocasses lorsqu’Anne-Laure s’adresse à un vendeur pour un renseignement tout ce qu’il y a de plus anodin. «Quand je négocie un contrat ou quand je m’attarde dans un magasin, on me demande s’il n’y a pas une caméra cachée», sourit-elle. «Les gens ont un peu peur qu’on soit perpétuellement au boulot et qu’on se balade en permanence avec une caméra pour dénicher les comportements suspects. C’est drôle !», conclut Anne-Laure.

À la rentrée, Anne-Laure retrouvera le nid des «Pigeons» et sa chronique dans «C’est du Belge». Un été bien studieux, et peut-être un petit test pour la Chimacienne qui avoue se sentir comme un poisson dans l’eau dans le format magazine.

Pierre Bertinchamps

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