«Tout s’explique» (RTL-TVI) : coup d’œil en arrière

Papillon et ses ocelles © Isopix

RTL-TVI maintient l’un de ses programmes phares, mais, crise du coronavirus oblige, «Tout s’explique» aura comme un air de déjà vu dès ce jeudi. Maria Del Rio propose, pour la première rediffusion des meilleurs numéros, de réviser le fonctionnement de l’œil, le langage de notre regard, la vision des animaux et les yeux bioniques ! À (re)voir à 20h.

Si nos yeux, qui sont parmi les organes les plus sophistiqués du corps humain, sont essentiels pour voir, ils ne seraient rien sans notre cerveau qui donne un sens à ce que nous observons. Selon des neurobiologistes, environ 30 % du cortex est mobilisé pour interpréter la vision, contre 8 % pour le toucher et 3 % pour l’audition. Mais comment ça marche ? Tout d’abord, il faut savoir que les rayons lumineux déterminent les formes, les couleurs et les reliefs. Les objets les absorbent ou les réfléchissent, en partie ou en totalité. Ceux absorbant tous les rayons apparaissent noirs, ceux les réfléchissant tous sont blancs. Et les objets colorés absorbent certains rayons et réfléchissent les autres.

En plus de leur paire d’yeux, certaines espèces animales, notamment des insectes, ont un ocelle (ou parfois trois), soit un œil simple qui permet de capter les variations de luminosité ou d’aider à la stabilité en vol. Dans le règne animal, un ocelle désigne également une tache en forme d’œil (sur un pelage, une plume, une aile d’insectes ou la peau des poissons), qui peut servir de moyen de défense face à des prédateurs.

Un œil de lynx ? Pas vraiment ! D’une personne dotée d’une excellente vue, on dit qu’elle a un «œil de lynx». Pourtant, les capacités visuelles du lynx n’ont rien d’exceptionnelles. Équivalentes à celles de n’importe quel félin, elles sont moindres que celles de l’homme ou des rapaces, par exemple. Alors, d’où vient cette expression ? 

Extraits d’un article paru dans Télépro du 16/04/2020

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