«Un gars, un chef» : on va rester sur sa faim !

«Un gars, un chef» : on va rester sur sa faim !
Pierre Bertinchamps Journaliste

Après trois saisons, l’émission quotidienne culinaire de La Deux range ses casseroles et ses ustensiles. Le gars et le chef se quittent en très bons termes.

Ce vendredi en fin d’après-midi, l’équipe de «Un gars, un chef», sur La Deux fera ses adieux. Après 3 ans et 900 recettes, le duo Adrien Devyver et Gérald Watelet ont pris la décision d’arrêter l’émission «pour ne pas faire la saison de trop», avoue Gérald Watelet.

«J’avais dit ce matin que je ne pleurerai pas, pourtant j’ai pleuré quand j’ai vu toute l’équipe arriver sur le plateau…», confie le «Chef». «Ça a été trois saisons de bonheur complet !»

Une question d’honnêteté vis-à-vis du téléspectateur

Pour la suite, Gérald ne sait pas encore ce qu’il va faire. «La RTBF m’a dit qu’il y avait un projet avec moi. Ce qui me plairait, c’est quelque chose qui touche à l’art de vivre.»

Déjà annoncé, Adrien Devyver devrait se retrouver dans un talk-show qui aura pour thème, le bien-être et la santé, avec autour de lui des chroniqueurs. «J’avais émis le souhait de sortir d’une cuisine», précise le «Gars». «On va accompagner les gens dans leur quotidien et répondre à des interrogations très générales autour de l’hygiène de vie comme par exemple, les meilleures chaussures pour aller jogger, les trucs pour mieux se sentir avant d’aller dormir… Le tout sous la forme du «feel good» et de la bonne ambiance, sans se prendre la tête

La fin d’«Un gars un chef» marque aussi la fin d’une époque pour le Centre de la RTBF à Charleroi, celle du «Tri postal», un studio improvisé dans le grenier du centre de tri de Charleroi X. Il a aussi abrité la dernière saison de «Sans Chichis», «Ciné Station» et «Devoir d’enquête».  

Le bail se termine et pour les nouveaux projets carolos, on devrait aller du côté de Marcinelle à Keywall, mais on promet que ce ne sera pas pour faire des décors virtuels. La cuisine de Gérald a été mise en concours, cette semaine, et le gagnant pourra refaire l’émission chez lui avec les mêmes électroménagers.

«Prenez soin de vous et de ce que vous mangez !», l’adage créé pour l’émission va terriblement nous manquer…

Pierre Bertinchamps

Trois ans de quotidienne, ça devenait de plus en plus difficile de trouver des thèmes et des recettes. «On a fait 900 recettes, si on considère qu’un restaurant a six entrées, six plats et six desserts sur sa carte, et qu’il la change toutes les 2 semaines, il tient 22 ans grâce à ce que j’ai cuisiné dans l’émission. C’est colossal ! Et même pour Adrien, on avait parlé de tout ce qu’on avait trouvé. Et depuis trois ans, on n’a pas créé de nouveaux aliments, on a juste remis au goût du jour les légumes oubliés… Et je ne voulais pas que l’on change l’ADN de l’émission en allant vers une cuisine de restaurant. Il fallait que la ménagère puisse refaire le plat.»

Gérald ne cache pas que parfois, il avait réfléchi à ouvrir son propre restaurant avec ce type de cuisine. «J’aurais même pu faire la décoration !», s’amuse-t-il.

«Je ne fais pas de télé depuis très longtemps», confesse Adrien Devyver. «Mais je n’ai jamais eu une complicité aussi forte avec un collègue à l’antenne. Ça va me manquer, c’est vrai. Il suffisait parfois d’un regard pour que Gérald et moi, on se comprenne. Je savais au premier regard si Gérald avait passé un bon ou un mauvais week-end», sourit-il.

Que vont-ils devenir ?

Pour la suite, Gérald ne sait pas encore ce qu’il va faire. «La RTBF m’a dit qu’il y avait un projet avec moi. Ce qui me plairait, c’est quelque chose qui touche à l’art de vivre.»

Déjà annoncé, Adrien Devyver devrait se retrouver dans un talk-show qui aura pour thème, le bien-être et la santé, avec autour de lui des chroniqueurs. «J’avais émis le souhait de sortir d’une cuisine», précise le «Gars». «On va accompagner les gens dans leur quotidien et répondre à des interrogations très générales autour de l’hygiène de vie comme par exemple, les meilleures chaussures pour aller jogger, les trucs pour mieux se sentir avant d’aller dormir… Le tout sous la forme du «feel good» et de la bonne ambiance, sans se prendre la tête

La fin d’«Un gars un chef» marque aussi la fin d’une époque pour le Centre de la RTBF à Charleroi, celle du «Tri postal», un studio improvisé dans le grenier du centre de tri de Charleroi X. Il a aussi abrité la dernière saison de «Sans Chichis», «Ciné Station» et «Devoir d’enquête».  

Le bail se termine et pour les nouveaux projets carolos, on devrait aller du côté de Marcinelle à Keywall, mais on promet que ce ne sera pas pour faire des décors virtuels. La cuisine de Gérald a été mise en concours, cette semaine, et le gagnant pourra refaire l’émission chez lui avec les mêmes électroménagers.

«Prenez soin de vous et de ce que vous mangez !», l’adage créé pour l’émission va terriblement nous manquer…

Pierre Bertinchamps

Les souvenirs marquants de Gérald, ce sont de nombreux fous rires avec Adrien. «Pleins de choses qui font la richesse et l’ADN de l’émission. On devait tenir trois mois, on est resté trois ans. Et la direction nous a laissé faire ce qu’on voulait parce qu’on ne devait pas perdurer, et là, il y a eu l’enthousiasme du public…»

Le succès, c’est aussi la simplicité. «Je ne prétends pas être un grand chef, d’ailleurs la première fois que j’ai brûlé une tarte, j’ai refusé qu’on recommence. On a fait comme à la maison, on a enlevé les croûtes qui sont trop cuites ! Les gens chez eux ne jettent pas les aliments

Adrien aussi garde un souvenir plus global. «Labsurdité et le surréalisme de notre spontanéité. Nous étions en freestyle et on ne respectait pas ce qu’il y avait sur nos fiches… La preuve de cette spontanéité, c’est aussi quand les recettes étaient ratées. C’était ça le secret de la réussite de l’émission.»

Bons amis

Trois ans de quotidienne, ça devenait de plus en plus difficile de trouver des thèmes et des recettes. «On a fait 900 recettes, si on considère qu’un restaurant a six entrées, six plats et six desserts sur sa carte, et qu’il la change toutes les 2 semaines, il tient 22 ans grâce à ce que j’ai cuisiné dans l’émission. C’est colossal ! Et même pour Adrien, on avait parlé de tout ce qu’on avait trouvé. Et depuis trois ans, on n’a pas créé de nouveaux aliments, on a juste remis au goût du jour les légumes oubliés… Et je ne voulais pas que l’on change l’ADN de l’émission en allant vers une cuisine de restaurant. Il fallait que la ménagère puisse refaire le plat.»

Gérald ne cache pas que parfois, il avait réfléchi à ouvrir son propre restaurant avec ce type de cuisine. «J’aurais même pu faire la décoration !», s’amuse-t-il.

«Je ne fais pas de télé depuis très longtemps», confesse Adrien Devyver. «Mais je n’ai jamais eu une complicité aussi forte avec un collègue à l’antenne. Ça va me manquer, c’est vrai. Il suffisait parfois d’un regard pour que Gérald et moi, on se comprenne. Je savais au premier regard si Gérald avait passé un bon ou un mauvais week-end», sourit-il.

Que vont-ils devenir ?

Pour la suite, Gérald ne sait pas encore ce qu’il va faire. «La RTBF m’a dit qu’il y avait un projet avec moi. Ce qui me plairait, c’est quelque chose qui touche à l’art de vivre.»

Déjà annoncé, Adrien Devyver devrait se retrouver dans un talk-show qui aura pour thème, le bien-être et la santé, avec autour de lui des chroniqueurs. «J’avais émis le souhait de sortir d’une cuisine», précise le «Gars». «On va accompagner les gens dans leur quotidien et répondre à des interrogations très générales autour de l’hygiène de vie comme par exemple, les meilleures chaussures pour aller jogger, les trucs pour mieux se sentir avant d’aller dormir… Le tout sous la forme du «feel good» et de la bonne ambiance, sans se prendre la tête

La fin d’«Un gars un chef» marque aussi la fin d’une époque pour le Centre de la RTBF à Charleroi, celle du «Tri postal», un studio improvisé dans le grenier du centre de tri de Charleroi X. Il a aussi abrité la dernière saison de «Sans Chichis», «Ciné Station» et «Devoir d’enquête».  

Le bail se termine et pour les nouveaux projets carolos, on devrait aller du côté de Marcinelle à Keywall, mais on promet que ce ne sera pas pour faire des décors virtuels. La cuisine de Gérald a été mise en concours, cette semaine, et le gagnant pourra refaire l’émission chez lui avec les mêmes électroménagers.

«Prenez soin de vous et de ce que vous mangez !», l’adage créé pour l’émission va terriblement nous manquer…

Pierre Bertinchamps

Le duo d’animateurs est tombé d’accord sur le même constat. «C’est un peu comme quand on est toujours avec quelqu’un qu’on aime mais qu’on n’arrive plus à vivre avec lui», sourit Gérald. «Il faut rester de bons amis et partir avant qu’on ne se dispute !»

Le rythme des enregistrements était aussi très éprouvants. «Nous faisions 10 émissions en 2 jours, et il fallait recommencer chaque numéro avec la même pêche et la même énergie. À la fin, on est vidé parce qu’on reste 10 à 12 heures debout aussi. Et entre Adrien et moi, il y a toujours eu une volonté d’être honnête vis-à-vis du téléspectateur et de ne pas faire semblant. Il y a trois mois, j’ai dit à Adrien que je craignais qu’on devienne une caricature de nous-mêmes

Et la direction de la RTBF a laissé le choix aux animateurs «C’est vous qui l’avez créée, cette émission, si vous voulez l’arrêter, c’est votre droit

Pas de tricherie

Les souvenirs marquants de Gérald, ce sont de nombreux fous rires avec Adrien. «Pleins de choses qui font la richesse et l’ADN de l’émission. On devait tenir trois mois, on est resté trois ans. Et la direction nous a laissé faire ce qu’on voulait parce qu’on ne devait pas perdurer, et là, il y a eu l’enthousiasme du public…»

Le succès, c’est aussi la simplicité. «Je ne prétends pas être un grand chef, d’ailleurs la première fois que j’ai brûlé une tarte, j’ai refusé qu’on recommence. On a fait comme à la maison, on a enlevé les croûtes qui sont trop cuites ! Les gens chez eux ne jettent pas les aliments

Adrien aussi garde un souvenir plus global. «Labsurdité et le surréalisme de notre spontanéité. Nous étions en freestyle et on ne respectait pas ce qu’il y avait sur nos fiches… La preuve de cette spontanéité, c’est aussi quand les recettes étaient ratées. C’était ça le secret de la réussite de l’émission.»

Bons amis

Trois ans de quotidienne, ça devenait de plus en plus difficile de trouver des thèmes et des recettes. «On a fait 900 recettes, si on considère qu’un restaurant a six entrées, six plats et six desserts sur sa carte, et qu’il la change toutes les 2 semaines, il tient 22 ans grâce à ce que j’ai cuisiné dans l’émission. C’est colossal ! Et même pour Adrien, on avait parlé de tout ce qu’on avait trouvé. Et depuis trois ans, on n’a pas créé de nouveaux aliments, on a juste remis au goût du jour les légumes oubliés… Et je ne voulais pas que l’on change l’ADN de l’émission en allant vers une cuisine de restaurant. Il fallait que la ménagère puisse refaire le plat.»

Gérald ne cache pas que parfois, il avait réfléchi à ouvrir son propre restaurant avec ce type de cuisine. «J’aurais même pu faire la décoration !», s’amuse-t-il.

«Je ne fais pas de télé depuis très longtemps», confesse Adrien Devyver. «Mais je n’ai jamais eu une complicité aussi forte avec un collègue à l’antenne. Ça va me manquer, c’est vrai. Il suffisait parfois d’un regard pour que Gérald et moi, on se comprenne. Je savais au premier regard si Gérald avait passé un bon ou un mauvais week-end», sourit-il.

Que vont-ils devenir ?

Pour la suite, Gérald ne sait pas encore ce qu’il va faire. «La RTBF m’a dit qu’il y avait un projet avec moi. Ce qui me plairait, c’est quelque chose qui touche à l’art de vivre.»

Déjà annoncé, Adrien Devyver devrait se retrouver dans un talk-show qui aura pour thème, le bien-être et la santé, avec autour de lui des chroniqueurs. «J’avais émis le souhait de sortir d’une cuisine», précise le «Gars». «On va accompagner les gens dans leur quotidien et répondre à des interrogations très générales autour de l’hygiène de vie comme par exemple, les meilleures chaussures pour aller jogger, les trucs pour mieux se sentir avant d’aller dormir… Le tout sous la forme du «feel good» et de la bonne ambiance, sans se prendre la tête

La fin d’«Un gars un chef» marque aussi la fin d’une époque pour le Centre de la RTBF à Charleroi, celle du «Tri postal», un studio improvisé dans le grenier du centre de tri de Charleroi X. Il a aussi abrité la dernière saison de «Sans Chichis», «Ciné Station» et «Devoir d’enquête».  

Le bail se termine et pour les nouveaux projets carolos, on devrait aller du côté de Marcinelle à Keywall, mais on promet que ce ne sera pas pour faire des décors virtuels. La cuisine de Gérald a été mise en concours, cette semaine, et le gagnant pourra refaire l’émission chez lui avec les mêmes électroménagers.

«Prenez soin de vous et de ce que vous mangez !», l’adage créé pour l’émission va terriblement nous manquer…

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