Invité en 2013 des «Orages de la vie» sur RTL-TVI, le chroniqueur culinaire disait qu’il n’avait absolument pas peur de rendre l’âme.
«La mort ne me fait pas peur. Je n’ai pas d’inquiétude là-dessus. C’est pas parce qu’on en parle que je suis triste. J’ai connu des enterrements qui étaient très très gais», disait celui qui a quitté dans la nuit de mardi à mercredi, en racontant qu’il avait saoûlé les amies de sa mère lors de son enterrement, et amené un magnum de vin blanc au crématorium !
Il évoque ensuite ses propres funérailles : «Je m’étais imaginé que tous mes copains viennent, et vident ma cave (ndlr : à vin !). Ça sera formidable !», avant d’expliquer qu’il avait tout de même changé d’avis…
Dans la foulée, il révélait la véritable raison de sa défiance envers la Faucheuse. «Je suis mort, je n’existe plus. Je laisserai un patrimoine littéraire : j’ai écrit 54 livres, j’espère que certains resteront. Mais bon, si ce n’est pas le cas, ça n’a pas d’importance. C’est fini, c’est fini. Pas de regret ! La vie est formidable.(…) Ma chance, c’est que mon père est mort pendant la Seconde Guerre. Sinon, je serais peut-être encore coiffeur à Lunéville. Sa mort a été bénéfique pour moi. Donc la mort n’est pas quelque chose pour moi qui m’inquiète, parce qu’elle peut être très positive à un moment donné. Peut-être que les gens qui vivent avec moi, le jour où je mourrai, ils vont avoir un coup de pied au cul formidable !»
Julien Vandevenne
Découvrez ses propos en vidéo ci-dessous :
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici