«The Voice» (RTBF) en mode duels !

«The Voice» (RTBF) en mode duels !
Julien Vandevenne
Julien Vandevenne Rédacteur en chef adjoint

Le premier week-end de l’année à Médiarives (Liège), «The Voice» a vibré au rythme infernal de l’enregistrement des duels, ultimes épreuves pour les talents avant d’accéder aux lives. Lors des workshops, chaque coach avait fourbi ses armes, avec plus ou moins de bonheur.

Dimanche après-midi, Stanislas et B.J. Scott n’ont pas hésité à mettre en compétition deux candidats qui avaient été buzzés à l’unanimité lors des auditions à l’aveugle.

Chimène Badi a assisté, impuissante, à l’effondrement de talents, «bouffés par leur stress». Et Stanislas a eu l’humilité de reconnaître qu’il avait dû «rater un truc alors que ses talents étaient des killeurs à la répétition».

Jali, le benjamin, le dégomme volontiers. «N’oublions pas que c’est un jeu. Et puis, qui aime bien châtie bien. Il faut faire le show aussi», sourit Jali. «La plus coriace, la plus dure, c’est B.J., ce n’est pas son premier rodéo comme elle dit. Quand elle veut décrocher un talent, elle trouve les mots justes».

Jali est sûr de lui !

Quant à cette première participation, le chanteur belgo-rwandais avoue : «J’ai découvert petit à petit les ficelles du coaching. Mais vous me verrez effronté et blagueur comme dans la vie. Je pense que j’ai monté l’équipe la plus équilibrée. Et elle me ressemble. C’est une team de winners», prédit-il !

À peine sorti de sa loge, Jali se chamaille avec Chimène Badi. Elle a troqué de jolis escarpins noirs pour des pantoufles à paillettes. «Une journée montée sur échasses, c’est dur», souligne Chimène. «Plus sérieusement, c’est difficile lorsqu’on a un candidat qui s’effondre, qui a peur de s’affirmer et de défendre sa place comme cela vient d’arriver», confie-t-elle.

Durant un des duels, concentrée derrière son pupitre, elle a imité aussi un boxeur sur un ring, lançant ses petits poings en avant pour encourager ses talents. Mignon.

B.J. la décrit comme une véritable éponge à émotions. «Elle devrait prendre un peu de recul. J’ai été comme elle», dit-elle.

Pas de routine pour B.J. Scott !

Cette 4e saison du télécrochet belge s’annonce multi-ethnique avec des talents aux prénoms métissés. Parmi eux, il y a même une soprano, participante au Concours musical international Reine Élisabeth, qui s’est glissée aux auditions…

Entre les mains expertes du maquilleur Peter, B.J. Scott, la doyenne et maman des coaches, reprend des couleurs. Les séances d’enregistrement s’enchaînent.

«My sweet heart, il n’y a pas de routine, justement grâce aux personnalités des talents ! Et puis, les tendances musicales et vocales changent très vite. Les voix me paraissent plus fragiles. On a des talents forts mais émotifs. L’année dernière était exceptionnelle. J’ai été à la fois bénie et maudite des dieux, j’avais trop de bons talents. Cette année, ils sont hyper diversifiés.»

La chanteuse avouera, encore, qu’elle a dû batailler parfois aux blinds pour compléter son équipe. «Je ne m’y attendais pas. Mon grand concurrent a été Stan ! J’étais sciée».

À découvrir dès ce 20 janvier sur la Une.

Caroline GESKENS

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici