Le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a officiellement désigné mercredi Karim Ibourki au poste de nouveau président du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) pour un mandat de cinq ans.
Proche de Rudy Demotte dont il fut le porte-parole, puis directeur de la communication du PS, M. Ibourki succède à Dominique Vosters, lui aussi étiqueté PS.
Le gouvernement également désigné mercredi trois nouveaux vice-présidents du CSA qui, selon le pacte culturel, reviennent aux autres partis. Il s’agit d’Isabelle Kempeneers (MR), de François-Xavier Blanpain (cdH) et de Alexis de Boe, cheville ouvrière de l’association « La RTBF nous appartient », désigné par Ecolo.
« Ces membres ont été choisis parmi des personnes reconnues pour leurs compétences dans les domaines du droit, de l’audiovisuel ou de la communication, mais qui ne peuvent y exercer une fonction de nature à créer un conflit d’intérêt personnel ou fonctionnel », souligne le gouvernement dans un communiqué.
Ces quatre personnes, qui composent le bureau du CSA, entrent en fonction avec effet immédiat. Le CSA est l’autorité administrative indépendante chargée de la régulation du secteur audiovisuel en Fédération Wallonie-Bruxelles.
À ce titre, il veille au respect de la législation par les éditeurs de services (RTBF, télés locales, radios et télés privées, web TV, webradios, …), les distributeurs (câblos, hertzien ou satellite) et les opérateurs de réseaux.
Le bureau du CSA coordonne et organise les travaux du CSA et veille à la conformité des avis des collèges du CSA au droit interne et européen ou international. Il a aussi pour mission de résoudre les conflits de toute nature qui apparaissent entre le collège d’avis et le collège d’autorisation et de contrôle (CAC).
Il est également chargé de prendre tous les contacts avec les autorités internationales, fédérales ou fédérées nécessaires à l’accomplissement de ses missions de régulation.
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici